Depuis Bujumbura, ce vendredi 22 mai 2015, le correspondant AGNEWS a voulu savoir comment à KIGALI (Rwanda), les nouvelles du Burundi sont perçues.
A Kigali on croit à l’axe Kigali-Kampala-Nairobi. Et, de plus, certains Rwandais espèrent qu’une rébellion composait de militaires burundais FDN en fuite (Réseau BUYOYA), soutenue par les USA (les Belges et les Français), et auxquels l’EASBRIG( Burundi, Comoros, Djibouti, Ethiopia, Kenya, Rwanda, Seychelles, Somalia, Sudan,Uganda, South Sudan), devenu l’ Eastern Africa Standby Force, viendrait en appui, pourrait renverser le Burundi des BARUNDI d’aujourd’hui. C’est à dire les filles et les fils de l’ancien Royaume millénaire africain des BARUNDI “Ingoma y’Uburundi” [ https://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] !
Cette information donne l’explication du pourquoi de la lettre des 2 anciens présidents burundais Domitien et Sylvestre ( qui appartiennent au Réseau BUYOYA et qui n’ont jamais été élus par le peuple des Barundi) publiées en début de semaine, appelant à une force extérieur pour venir à la rescousse des manifestants des 4 quartiers, majoritairement HIMA [ https://burundi-agnews.org/agnews_hima_bahima_burundais.htm ] de Bujumbura, que le journaliste de IGIHE.COM appelle TUTSI ( notable dans la sociologie des Barundi ). Or les HIMA n’ont jamais été TUTSI [ https://burundi-agnews.org/agnews_batutsi_barundi.htm ] ou notables parmi les BARUNDI. Voilà pourquoi, tout le réseau du Commonwealth ( ou ex- Commonwealth), c’est à dire le KENYA et l’AFRIQUE DU SUD ont poussé de tout leur cœur à un report des élections de 2015 au Burundi… Le Burundi a entendu leur doléance. Il a repoussé d’une semaine les élections. Directement, la Belgique ( pays consultant du plan USA-FRANCE ) a estimé que ce n’était pas assez. Une information intéressante ! En ce moment, ils sont entrain de préparer une intervention militaire étrangère au Burundi. Et cela, sans aucune légitimité. Le combat se jouera à l’ONU. En attendant, ils vont tenter de provoquer en poussant leur rébellion ( militaires HIMA FDN en fuite) à passer à l’action, avec le soutien du pays du journaliste en question. Mais, pour cela vraiment, on leur souhaite bonne chance ! Car fin décembre 2014, ils avaient essayé et la FDN n’en a fait qu’une bouché. Les BARUNDI les attendent de pieds fermes. Le plan de réaction du Burundi sera lui aussi régionale et internationale.
Le Président de l’Angola S.E. José Eduardo dos Santos a prié les Barundi, qui sont dans leur droit ( ils ont la légalité au niveau du Droit International en leur faveur ) de faire leurs élections démocratiques au plus vite et de ne pas se fier à tous les bruits extérieurs des ennemis du Burundi qui souhaitent pousser le Burundi dans l’illégalité pour pouvoir par la suite, se donner le droit d’intervenir évoquant une situation anarchique. Aujourd’hui, la CHINE et la RUSSIE demeurent les seuls pays garants du Droit Internationale au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU. Selon les fossoyeurs OCCIDENTAUX (USA – FRANCE) de cette région d’Afrique, il ne faut pas oublier que cette année 2015, c’est le Burundi, et le Rwanda. L’année prochaine 2016, ce sera la RDC Congo, qui est le nœud du problème géopolitique actuel que vit le Burundi. Puis, si la question rwandaise n’est pas déjà réglée en 2017, ce sera à nouveau le Rwanda.
Voici, en prenant l’article sorti ce matin d’ IGIHE.COM, comment en parti le Rwanda vit la situation burundaise : http://fr.igihe.com/arts/justice/burundi-des-generaux-en-cavale-signe-annonciateur.html
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Burundi : Des généraux en cavale ; signe annonciateur d’une nouvelle rébellion
Dernièrement les USA ont dépêché à Bujumbura des Marines pour évacuer le personnel non essentiel d’ambassade des USA et du Canada . Il se dit que la France a, quant à elle, envoyé des gendarmes à Bujumbura pour renforcer la sécurité de son ambassade.
Entretemps, d’autres informations font état de la fuite du Gén. Pontien Gaciyubwenge vers les hauteurs de la ville de Bujumbura, dans le Bujumbura rural alors que les troupes du gouvernement, venues l’arrêter, tentaient de cerner sa villa.
Le Gén. Gaciyubwenge Pontien, Ministre de la Défense destitué très récemment prend fuite alors que le régime fait la chasse aux comploteurs
Serait-ce une nouvelle rebellion qui s’annonce ?
Au moment où les manifestants contre le troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza continuent leur siège malgré le carnage fait sur eux, deux manifestants ayant été tués par la Police ce jeudi 21 mai 2015 ; les Barundi semblent fatigués d’attendre une action salutaire de la Communauté internationale qui n’arrive pas.
A ce jour, depuis le 13 mai dernier, date de début des manifestations anti troisième mandat, 20 manifestants ont été tués par les forces de la répression du régime Pierre Nkurunziza.
Entretemps, le pire peut arriver. En effet l’opposition dénonce une tentative criminelle planifiée par le régime consistant à poser des bombes dans l’aire des manifestants et prétexter que ce sont les Shabbabs somaliens qui auront fait ce carnage.
Les Barundi ne veulent pas retomber dans le piège ethnique
Quand, dans son message à la nation le Président Nkurunziza dit que le Burundi est paisible à part 4 quartiers de la ville de Bujumbura que sont Musaga (Sud Est), Nyakabiga (Est), Ngagara et Cibitoke (Nord de la Ville), que par conséquent les élections reportées pour le 5 juin 2015 auront bel et bien lieu, il veut faire allusion au fait que ces manifestants sont essentiellement de l’ethnie Tutsi.
Des voyageurs à l’intérieur du Burundi disent que ce discours ethnocentriste est la carte brandie pour terrifier toute personne qui pourrait sympathiser avec les manifestants de la Capitale.
Or cette carte semble être déjoué par les 8 des 11 généraux qui ont tenté le coup d’Etat et qui sont en cavale à l’intérieur du Burundi. Ils sont rejoints par l’ex-ministre des Armées récemment destitué, le Gen. Pontien Gaciyubwenge.
Vingt Marines américains stationnent près l’ambassade des USA à Bujumbura
Des sources sûres disent que le principal cerveau du Coup d’Etat manqué, Gén. Godefroid Niyombaré issu du CNDD-FDD a pris avec lui 80 pour cent des troupes de la garnison de l’extrêmité sud de la Ville dite Camp Para.
Une reconstitution de la rébellion armée
Les Barundi veulent-ils venir seuls à la rescousse de leur pays face à l’immobilisme de la Communauté internationale ?
Beaucoup de questions se posent sur la disparition à l’intérieur de certaines hautes personnalités du pays. C’est le cas de Hussein Radjabu qui a trompé la vigilance des gardiens de prison pour fuir après quelques dix ans de bagne.
Une rébellion possible formée de personnalités des deux ethnies du Burundi pourra être efficace quant au paysage politique qu’elle va mettre en place si elle parvient à se constituer et à remporter le pouvoir.
D’ores et déjà des puissances régionales et internationales semblent dessiner leurs influences sur la marche des événements burundais. Les USA et la Belgique, ancienne puissance tutélaire, ont tenu à dissuader officiellement le président Nkurunziza dans son projet de 3ème mandat illégal. Les Organisations internationales dont l’ONU et Union Africaine ont fait de même.
15 gendarmes français pour veiller aux intérêts de la France à Bujumbura
Cependant, la France, elle, n’a pas soufflé un petit mot à la question. La CIRGL (Conférence Internationale sur la Sécurité, la Paix et le développement dans la région des Grands Lacs) a également montré ses faiblesses dans les recommandations évasives émises lors de sa récente rencontre au Sommet de Luanda. Voilà un signe de tolérance criminelle sur ce qui se passe au Burundi de sa part. Cela peut entrer dans le jeu du trio Kabila (RDC)- Nkurunziza (Burundi)-Kikwete (Tanzanie).
Pourquoi ?
Cette alliance est sacrée. Dans nos publications antérieures nous avons montré une certaine contrebande des minerais congolais qui suit la route Bujumbura Dar-Es-Salaam. Cet argument à lui seul éclairerait sur la question de savoir pourquoi Nkurunziza veut un séjour prolongé au fauteuil et pourquoi ses deux amis l’appuieraient dans ce projet illégal.
Pourtant au delà de ce bras de fer visible, il peut y avoir de longues stratégies des grandes puissances internationales. Il serait étonnant de voir certaines de ces puissances qui ont vu comment les forces du pouvoir ont vandalisé la presse burundaise s’opposer à ce qu’une rébellion jugée libératrice de Burundais vienne redresser les errements du régime Nkurunziza. Ce ne sera pas l’axe Kigali-Kampala-Nairobi qui sera fâche de ce nouveau développement de la situation. Au risque même de lever l’East African Stand By Brigade Force ?
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DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 22 mai 2015