SOCIO-ÉCONOMIQUE – Le Centre Universitaire de Formation et de Recherche en Entrepreneuriat (CUFORE) propose à l’Etat 3 actions urgentes à mettre en œuvre, pour promouvoir entrepreneuriat des jeunes Barundi .
A Bujumbura, jeudi 6 juillet 2017, Mme Bigirimana Euphrasie, coordinatrice du Centre Universitaire de Formation et de Recherche en Entrepreneuriat (CUFORE), a cité 3 actions urgentes à mettre en œuvre, pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes Barundi .
Selon Mme Bigirimana, l’Etat doit :
1/ Mettre en place un fonds de garantie, avec un accès aux Crédits, pour les jeunes Barundi qui ont de bonnes idées et de bons projets économiques ;
2/ Créer un environnement favorable au développement de petites et moyennes entreprises, en leur accordant des avantages fiscaux et des aides, telles que prévues dans le code burundais d’investissement ;
et 3/ Aider à renforcer les capacités en création d’activités génératives de revenus.
Au Burundi,le CUFORE souhaiterait qu’il y ait une sensibilisation aussi bien chez les jeunes que chez les adultes, pour éveiller leur conscience sur la nécessité d’entreprendre. Selon une étude publiée en 2017 par 2 ONGs locaux REJA et ADISCO, le chômage des jeunes au Burundi était en 2016 de 55,2% en milieu rural et de 65,4% en milieu urbain.
Depuis 2005, l’Etat burundais s’est lancé dans une modernisation de son système socio-économique [ https://burundi-agnews.org/philosophie.htm ] et 40 ans de mépris dans ce domaine [ https://burundi-agnews.org/criminalisation.htm ] : en modernisant le système éducatif, en encourageant le développement de l’Esprit d’initiative ( en ayant recours aux micro-crédits), et en modernisant la gestion du territoire ( pour répondre aux challenges : Démographique, conflits fonciers, et Écologiques ou environnementaux ).
Autrefois, avant la Colonisation ( 1903-1962 ), sous le Royaume millénaire africain du Burundi, appelé INGOMA Y’UBURUNDI ( – https://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm – ) , le Burundi était un Etat où il n’y avait pas de chômage. C’était le plein emploi. La société des Barundi, comme celle des autres sociétés africaines, était organisée SOCIO-ECONOMIQUEMENT en corporation, précisément 12,comme les 12 constellations de notre système solaire. Mais les Barundi avaient spécifié cette organisation SOCIOECONOMIQUE en 3 groupes de corporations distincts : 1/ HUTU – Ce groupe de corporations était celui qui assurait la PRODUCTION ECONOMIQUE du pays : On y retrouvait les corporations des artisans, des commerçants, des agriculteurs, des éleveurs etc ; 2/ TUTSI – Ce groupe de corporations représentait, en comparant à aujourd’hui- ,les fonctionnaires de l’ETAT- et seuls les clans de confiance au Royaume avaient accès à ce groupe : les guerriers, les prêtres, les conseillers du Royaume, les savants, etc ; et 3/ TWA – Ce groupe de corporations regroupait les spécialistes de la NATURE, et de l’environnement. Les jeunes Barundi, entre 14 et 21 ans, faisaient le choix en accédant à un de ces 3 groupes de corporations où ils y étaient initiés,formés, et employés. C’est comme cela que les jeunes Barundi, à cette époque, allaient à l’ECOLE et avaient un TRAVAIL.
DAM,NY,AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le dimanche 9 juillet 2017