La Résolution de l’Union Européenne 2015/2723 RSP bafoue l’Accord de Cotonou avec le Burundi et elle est dangereuse car elle ouvre le financement indirecte de l’insécurité dans la Région.
A Bujumbura, ce vendredi 17 juillet 2015, certaines personnalités des autorités sont fâchés sur la – Résolution du Parlement européen du 9 juillet 2015 sur la situation au Burundi (2015/2723(RSP))– [ http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P8-TA-2015-0275&language=FR ]
Ce qu’il faut savoir c’est que le partenariat de l’Union européenne avec le Burundi est régi par l’Accord de Cotonou [ http://ec.europa.eu/development/body/cotonou/pdf/agr01_fr.pdf ]
Cette Résolution de l’Union Européenne (2015/2723(RSP)) viole l’Accord de Cotonu en article 2, car l’État – le Burundi – est “le partenaire principal”. Or cette Résolution ne fait nullement référence à l’arrêt RCCB303 du mardi 5 mai 2015 de la Cour Constitutionnelle du Burundi [ [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/05/arret-de-la-cour-constitutionnelle-rccb-303.pdf ], qui a dit le droit concernant le mandat présidentiel. Cette Résolution ne respecte pas le chapitre 2 article 9.1 “la démocratie basé sur l’Etat de Droit”. En ses points D,E,F,G, et H qui sont des considérations, cette Résolution ne demande pas l’avis de l’Etat du Burundi.
Cette Résolution de l’Union Européenne (2015/2723(RSP)) ne respecte pas l’Accord de Cotonou en son article 4, concernant le partenariat, la “souveraineté” et le modèle de la société burundaise, basé sur le respect de l’Etat de Droit et les institutions du pays.
Le point A de cette Résolution dit le droit en lieu et place des institutions burundaises.
Cette Résolution de l’Union Européenne (2015/2723(RSP)) bafoue l’Accord de Cotonou en ses articles 5.1 et 5.2. L’Etat du Burundi et l’Union Européenne doivent se mettre d’accord sur qui sont les acteurs de coopération et leur reconnaissance. Cette Résolution évoque :
– au point 11 “le CNDD-FDD et Imbonerakure” mais sans demander à l’Etat du Burundi de préciser qui sont ces acteurs de la société burundaise. De plus, cette Résolution fait de très graves accusations à l’égard de la 1ère formation politique du pays. Ce qui montre un manque de respect de l’Union Européenne à l’égard du partenaire qu’ est de l’Etat du Burundi.
– Au point 15 “la Radio publique africaine” , cette Résolution ne tient pas compte de l’avis de l’Etat du Burundi, du Conseil Nationale de la Communication, et de la Justice burundaise concernant cette radio qui a provoqué le fuite de millier de Burundais à l’extérieur du Burundi à cause de Rumeur Radio RR et de son danger sécuritaire.
Cette Résolution de l’Union Européenne (2015/2723(RSP)) ne prend pas en compte aussi le fait que article 11 sur les – Politiques en faveur de la paix, prévention et résolution des conflits – a été violé et est encore violé par 2 membres de l’Union Européenne : la Belgique et de la France. Les points B et C de cette Résolution parle de – coup d’État militaire avorté au mois de mai 2015-. Des faits prouvent que la Belgique et de la France, 2 pays membres de l’Union Européenne, ont été à l’origine de cette tentative de renversement politique tragique qui a poussé un bon de nombre de citoyens Barundi traumatisés à prendre le large pour se réfugier dans les pays voisins. Au point K, la mauvaise décision de la Mission d’observation Européenne de se retirer à la veille des Élections Démocratiques du 29 juin 2015 montre à elle seule le ton de cette Résolution qui fait la guerre au Burundi et qui oublie de se comporter en partenaire de l’Etat du Burundi.
En ses points 16 et 17, cette Résolution de l’Union Européenne (2015/2723(RSP)) appelle à mettre sur table 1,5 million EUR supplémentaires et 207 Millions USD jusqu’en septembre 2015 afin d’aider les réfugiés burundais. Du côté des gens proche de l’Etat du Burundi, on demande une vigilance à cette égard car il a été remarqué que cet argent peut servir à financer la guerre en lieu et place à venir en aide aux Réfugiés.
Il serait plus adéquat à travailler avec le Burundi pour faire rentrer ses réfugiés chez eux car une grande partie de ces réfugiés sont partis à cause des Rumeurs Radio RR – de peur ou de chaos proche – véhiculées par les Média ( nationaux et internationaux ) à l’occasion de ces 3ème élections démocratiques consécutives depuis 2005. Ce qui n’est jusqu’à présent pas le cas. Le Burundi n’est pas en crise depuis avril 2015. Seul dans 4 quartiers sur 3002 collines et quartiers que comptent le Burundi étaient en crise car des manifestations violents y été organisées.
Le Burundi souhaite que l’Union Européenne respecte l’Accord de Cotonou et non des considérations violant le plus souvent cet accord. L’UE doit aussi exiger de ses membres de ne pas créer ou encouragé l’insécurité sur le continent africain, notamment au Burundi. Il en va de la solidité des relations de partenariat présent et futur existant entre l’UE et le Burundi et l’Union Africaine.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 17 juillet 2015