GEOPOLITIQUE DES GRANDS LACS AFRICAINS, HISTOIRE, JUSTICE, GENOCIDE – BUJUMBURA, Lundi 17 août 2020 – BURUNDI-AGNEWS.ORG revient sur LE GENOCIDE DE NTEGA MARANGARA, à travers les MEDIA INTERNATIONAUX de l’époque.
La Commission Vérite Réconciliation (CVR) du Burundi a commencé en juin 2020 à excaver des Fosses Communes (F.C) en colline BURENGE,en Commune MARANGARA, à NGOZI.
Les victimes réclament JUSTICE pour ce GENOCIDE contre les HUTU [ https://burundi-agnews.org/hutu ] du BURUNDI.

” Burundi: du napalm contre des paysans ? C’est ce qu’affirme l’opposition hutu, qui parle de vingt mille morts”, La Libre Belgique 20-21.8.1988, Marie France Cros :
– Le 5 août 1988, des militaires arrêtent tous les fonctionnaires hutus de la commune de Marangara (province de Ngozi).
– Le 7 août 1988, poursuit le communiqué, les réfugiés au Rwanda sont refoulés vers le Burundi par les autorités rwandaises.
– Le 14 août 1988, certains Tutsis, appuyés par des militaires tutsis, commencent à assassiner des Hutus refoulés «sous prétexte qu’il s’agit de rebelles venus du Rwanda».
– Le 16 août 1988, les para-commandos de Gitega viennent prêter main forte aux militaires de Ngozi.
– Le 17 août 1988, dans la commune de Marangara et à Ntega ( province de Kirundo), des militaires tutsis tirent sur des Hutus. “A l’aide de trois hélicoptères. ils incendient au napalm les populations de plusieurs endroits des deux communes.ce qui explique la présence de Tutsis tout autant parmi les morts que parmi les réfugiés arrivés au Rwanda. Cette opération, selon certains témoins, se solderait approximativement par 28.000 morts et 10.000 réfugiés.
[ https://burundi-agnews.org/Hutu_genocide_burundi_1998_3.htm ]

BURUNDI : témoignages sur les massacres « Ils ont incendié ma maison avec mes enfants à l’intérieur… » Le Monde, JOSÉ‑ALAIN FRALON, 25 août 1988
« Le mercredi 17 août 1988, les militaires sont arrivés dans nos villages.J’étais dans la bananerais et ils m’ont blessé. lis ont fait entrer les enfants dans la maison et ils ont mis le feu. Alors, je me suis enfui avec ma femme. Je marchais la nuit. Le jour, je me cachais dans la forêt. Je voyais des militaires partout.. Je l’entendais, ils disaient : « Tous les Hutus doivent être exterminés. »Il y avait aussi des hélicoptères. Je suis arrivé lundi au Rwanda. Je ne pouvais plus marcher, ma femme me tirait. Je ne retournerai, plus chez moi, dans mon pays, tant que ce régime durera. J’ai peur. »
[ https://burundi-agnews.org/agnews_incendiemaison1988.htm ]

Les Hutus fuient la folie des Tutsis: des récits et des chiffres hallucinants, JEAN-PAUL COLLETTE, LE SOIR 24.8-1988 .
« Les soldats sont revenus et ils s’en sont pris aux autorités communales, qui sont pourtant des Tutsis. avant de pousser tous les habitants dans leur maison. Ils sont alors entrés et ont mitraillé jusqu’à ce que plus personne ne bouge. Moi, j’ y ai échappé, parce que j’ étais aux toilettes. Un seul de mes cinq enfants a survécu. »
[ https://burundi-agnews.org/Hutu_genocide_burundi_1998_1.htm ]

L’enfer burundais raconté par les blessés – Grenades à gaz, mitraillades, coups de baïonnette : les armes du massacre , La Libre Belgique 29.8.1988
Une fillette de douze ans, Valérie Mukamusoni, soignée pour plusieurs blessures de baïonnette, a raconté comment des soldats avaient rassemblé des villageois dans la maison de son père a Ntega (nord du Burundi, à la mi-août).
Les soldats ont ensuite ouvert le feu à travers les fenêtres, a-t-elle poursuivi. Ses deux frères et ses deux soeurs ont été tués et elle a reçu des coups de baïonnette en fuyant le carnage.
Son père, Pierre, un fermier de 38 ans, venu au chevet de sa fille, a déclaré s’ être caché quand il a vu les soldats arriver. Il savait qu’il y avait eu des massacres trois jours auparavant près de Marangara.
Il est revenu après la fusillade et a trouvé 40 cadavres entassés dans la maison. Il a pu trouver sa fille et ensemble, ils se sont enfuis, traversant à bord d’un petit bateau la rivière Akanyaru qui constitue la frontière entre le Burundi et le Rwanda
[ https://burundi-agnews.org/Hutu_genocide_burundi_1998_2.htm ]

ETC … [ https://burundi-agnews.org/genocide.htm#1988 ]

Le GENOCIDE de 1988 à NTEGA et MARANGARA a causé plus de 150.000 victimes Barundi. Parmi les morts et les réfugiés !  Ce crime contre l’Humanité avait été réalisé par l’ancien DICTATEUR HIMA BURUNDAIS, BUYOYA Pierre. Ce GENOCIDE de 1988 était une des phases du GENOCIDE-REGICIDE commis par la dictature militaire HIMA burundaise ( MICOMBERO, BAGAZA, BUYOYA ) : Plus de 4,5 Millions de victimes Barundi entre 1965-66 à 2005 [ https://burundi-agnews.org/genocide.htm , https://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; https://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ].
Aujourd’hui, M. BUYOYA Pierre est recherché par la JUSTICE BURUNDAISE. Il est jusqu’ici protégé par la FRANCE… En 1988, à la radio nationale le DICTATEUR BUYOYA évoquait pour justifier ce GENOCIDE, que le BURUNDI était attaqué par le PALIPEHUTU. Ce qui était faux car le PALIPEHUTU n’avait pas de REBELLES… Ainsi les BAHUTU BARUNDI, visés par le GENOCIDE REGICIDE qui était en cours depuis 1965-66, étaient à nouveau ciblés. En réalité, les FAB recherchaient les BATUTSI RWANDAIS qui étaient dans ces localités. Ces derniers s’apprêtaient à attaquer le RWANDA, en utilisant comme base arrière le BURUNDI. Ils étaient accusés par la FRANCE et le REGIME BUYOYA ( son allié ) d’être les soutiens de la RÉBELLION DU FPR ( Allié aux USA, UK, et OUGANDA ). Le FPR était aussi allié à BAGAZA. Beaucoup de BATUTSI RWANDAIS ont été tués lors de CE GENOCIDE. La TANZANIE avait refusé au FPR son sol pour attaquer le RWANDA.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Lundi 17 août 2020