Le Burundi compte 84  Organisations Non Gouvernementales étrangères

GLOBALISATION, SOCIETE CIVILE – Le Burundi compte 84 Organisations Non Gouvernementales étrangères sur les 130 auparavant.

Le Burundi compte 84 Organisations Non Gouvernementales étrangères ( Photo : Intumwa 2019 )
Le Burundi compte 84 Organisations Non Gouvernementales étrangères ( Photo : Intumwa 2019 )

BUJUMBURA, Mercredi 2 Janvier 2019 – Dans le cadre de l’Harmonie et des Politiques Economique, Sécuritaire et Etrangère des Barundi,  M. NIYONGABO Tharcisse, porte parole du Ministère burundais de l’Intérieur, a annoncé que 84 Organisations Non Gouvernementales étrangères( ONGés ) sur 130, se sont mis en conformité avec la récente législation burundaise, inspirée de l’Accord d’Arusha de 2000.
Comme aucune ONGé n’a demandé une dérogation spéciale avant le lundi 31 décembre 2018 pour se conformer à la loi, M. NIYONGABO Tharcisse annonce que désormais le Burundi compte 84 Organisations Non Gouvernementales étrangères( ONGés ).

Dans la Tradition des Barundi, les ONGés sont des entreprises, encadrées par des Entrepreneurs. Les Entrepreneurs sont membres de la Corporation des Métiers des Barundi ou la Corporation de Production des Barundi, appelé HUTU.
Tous les Travailleurs du Burundi sont HUTU ou BAHUTU. Les BAHUTU produisent la RICHESSE ECONOMIQUE du Burundi, d’INGOMA Y’UBURUNDI. Ainsi, les membres des ONGés sont considérés comme des HUTU ou BAHUTU.
La RICHESSE DES BARUNDI est REDISTRIBUEE de manière JUSTE par LA PLANIFICATION du BURUNDI ( INGOMA Y’UBURUNDI), qui est l’ENSEMBLE DES POLITIQUES DE REDISTRIBUTION DES BARUNDI. La Corporation des GESTIONNAIRES JUSTES BARUNDI, qui s’occupent de la PLANIFICATION des BARUNDI, s’appelle TUTSI . Les membres de cette CORPORATION de GESTIONNAIRES JUSTES BARUNDI sont appelés TUTSI ou BATUTSI.
La PLANIFICATION des BARUNDI est réalisée par la CORPORATION DES REGULATEURS BARUNDI, appelé ABAPFUMU ( les SAVANTS ), dont les SCIENTIFIQUES BARUNDI appelés TWA ou BATWA sont parmi les membres.

Dans la COSMOGONIE DES BARUNDI, lorsque IMANA ( DIEU, L’UNIVERS, L’ORDRE, LA JUSTICE, LA VERITE, L’HARMONIE, LA MORALITE ) est née de MUKAKARYENDA ( La femme Tambour ), IMANA naissait avec sa SOEUR ( LE DESORDRE, L’INJUSTICE, LE CHAOS, L’IMMORALITE ). IMANA ( L’ORDRE ) et Sa SOEUR (LE DESORDRE ) étant de la même FRATRIE issues d’une même FAMILLE vivent en HARMONIE. KARYENDA ( Le Tambour Sacré des BARUNDI ) interdit à la SOEUR D’IMANA toute GUIDANCE ou RESPONSABILITE, de peur que cela ne conduise à mettre en danger de mort IMANA. L’ORDRE et le DESORDRE cohabitent en HARMONIE chez les BARUNDI, grâce à cet INTERDIT. Ainsi, il existe 2 type d’acteurs clés dans la société des BARUNDI. D’un côté ceux que les BARUNDI appellent ABARUNDI Y’INGOMA – LES BARUNDI ISSUES DU TAMBOUR ou LES BARUNDI QUI SONT POUR LE ROYAUME -, portant les attributs d’IMANA; et de l’autre, ABARUNDI Y’ABAHIMA, portant les attributs de la SOEUR D’IMANA. Seul ABARUNDI Y’INGOMA peuvent GUIDER le Royaume du Burundi ou le Tambour du Burundi – INGOMA Y’UBURUNDI. Il est interdit aux HIMA ou BAHIMA BARUNDI de conduire à la destiné du Burundi. D’autre part,  les HIMA ou BAHIMA ne peuvent être TUTSI,  à cause de leur INJUSTICE innée.

Le Burundi possède plus de 250 IMIRYANGO ou COMMUNAUTES BARUNDI éparpillées sur 2.639 Collines. Les BARUNDI vivaient une DEMOCRATIE COMMUNAUTAIRE basée sur des ALLIANCES COMMUNAUTAIRES ( Mariages, possessions de biens en commun, etc . ) qui se tissaient depuis les COLLINES ( IMISOZI ) avec des chefs collinaires jusqu’ à des ensembles spatiaux plus étendus ( équivalent à des provinces, des états, des supra états, des continents etc.), rassemblés par des ALLIANCES autres, tel des poupées russes. La dernière des grandes alliances barundi était celles des BAGANWA.
Cela permettait l’HARMONISATION des 250 IMIRYANGO. ABARUNDI Y’ABAHIMA ne pouvaient pas être CHEF d’entité, ni gestionnaire. C’était une interdiction d’ordre sécuritaire mettant en avant l’Harmonie chez les BARUNDI.

Depuis 1929, le Burundi sous Colonisation ( Crime contre l’Humanité ), ces mots d’origine sociologique et cosmogonique des Barundi, issues de la Cosmogonie et des corporations socio-economiques des Barundi, dont les significations paraissaient d’une tel complexité chez les colons Belges et Allemands, sont devenus des Ethnies avec les diverses réformes administratives Belges entre 1926 à 1934. C’est à dire que les HUTU, les TUTSI, les TWA, et les HIMA BARUNDI désormais étaient associés à des COMMUNAUTES BARUNDI ( CLANS ), appelés IMIRYANGO, avec pour objectif de rompre l’HARMONIE entre les Communautés ou IMIRYANGO des BARUNDI.
De plus, les HIMA ou BAHIMA, les gens du DESORDRE ou de l’INJUSTICE chez les BARUNDI, sous l’administration belge, vont être confondus aux TUTSI BARUNDI, les Gestionnaires Justes des BARUNDI, ce qui était enfreindre une INTERDICTION dangereuse.
Pourtant pour le monde SCIENTIFIQUE de cette époque et d’aujourd’hui, sociologiquement parlant, les HUTU, les TUTSI, les TWA, et les HIMA vivant sur un même territoire, des mêmes collines (IMISOZI); partageant la même culture l’UBUNTU car parlant une même langue le KIRUNDI et ; ayant la même spiritualité liée aux mêmes ancêtres premiers MUKA KIRANGA/RYANGOMBE na KIRANGA/RYANGOMBE, ne pouvaient nullement être considérés comme des ETHNIES.

Entre 1965-66, après les INDEPENDANCES AFRICAINES, le VATICAN, les USA, et la FRANCE vont mettre au pouvoir au BURUNDI par COUP D’ETAT MILITAIRE des HIMA BARUNDI ( ABARUNDI Y’ABAHIMA ) qui vont proclamer la REPUBLIQUE. Ainsi pendant 40 ans jusqu’en 2005, la DICTATURE DES HIMA BURUNDAIS ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) va faire plus de 4,5 Millions de victimes Barundi sur une population actuelle de 9 Millions d’âmes : Le Génocide Régicide des Barundi commis par les régimes Hima burundais [ https://burundi-agnews.org/genocide.htm ; https://burundi-agnews.org/ccburundi.htm ; https://burundi-agnews.org/histoire-la-guerre-civile-du-burundi-1993-2003/ ; https://burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm ]. Le fameux danger – le Chaos – lié à la transgression de l’interdiction sacré chez les Barundi.

En 2000, à Arusha, avec le fameux Accord d’Arusha, les acteurs de la géopolitique occidentale dans la région des Grands Lacs africains ( Anglophones et Francophones en conflit entre 1990 à 1998 ) se sont mis d’accord avec les HIMA burundais pour un partage ethnique politique HUTU 60% et TUTSI 40% pour mettre fin à la GUERRE CIVILE BURUNDAISE établie depuis 1993, qui risquait de se terminer en faveur des rebelles beaucoup plus nombreux. L’Accord d’Arusha de 2000, malgré lui, a permis la fin de la GUERRE CIVILE BURUNDAISE, en remettant en équilibre sociale ( HARMONIE ) LA SOCIETE DE BARUNDI. Le fait qu’INGOMA Y’UBURUNDI était à nouveau au main y’ABARUNDI Y’INGOMA était une victoire des BARUNDI y’INGOMA Y’UBURUNDI. L’interdiction dangereuse des Barundi était partiellement levée.

Les ONGés, elles, n’appliqueront pas ce remède quasi miraculeux des ACCORDS D’ARUSHA DE 2000, et continueront à travailler avec seulement les TUTSI ( HIMA ) comme pendant la longue période dictatoriale HIMA burundaise, en mettant en danger l’HARMONIE des BARUNDI.
Début janvier 2018, sortira un décret obligeant les ONGés à respecter les ACCORDS D’ARUSHA de 2000 en termes de quota ethnique 60% HUTU , 40 % TUTSI.
Ainsi 84 ONGés se sont mis en règle aujourd’hui et 36 ONGés ont refusé de se mettre en conformité avec la loi burundaise qui souhaitaient que les ONGés soient en accord avec l’Accord d’Arusha de 2000. Par convictions, ces 36 ONGés OCCIDENTALES ont refusé cette Harmonisation “Ethnique”, issue de l’Accord d’Arusha de 2000. Tout en sachant qu’au Burundi,  chez les Barundi, administrativement, il n’existe pas de carte d’identité ethnique car  HUTU, TUTSI, et TWA  ne sont pas des ethnies.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Lundi 7 janvier 2019

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