BURUNDI : Que retenir de l’interview de Valeria Alfieri sur RFI

GEOPOLITIQUE REGION DES GRANDS LACS AFRICAINS, GUERRE HUMANITAIRE, REVOLUTION DE COULEUR,  DEFENSE, GLOBALISATION, PRESIDENCE, MEDIA – BUJUMBURA, Lundi 19 octobre 2020 – M. NYAMITWE Willy, Chef de la division information et communication à la Présidence burundaise, a réagit sur un interview de RFI. Insultant envers le BURUNDI et les BARUNDI. Mettant en avant des propos d’une dame Française ( très peu connue et se prenant pour une EXPERTE ), Mme Valeria ALFIERI .

Voici l’interview de Mme ALFIERI : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20201018-burundi-il-y-a-une-forme-d%C3%A9responsabilisation-pouvoir-en-place

Pour rappel, RFI est un médium de la FRANCAFRIQUE. Cœur même des familles d’anciens Colons et anciens Esclavagistes Français. L’Esclavage et la Colonisation, crimes contre l’Humanité, ont fait plus de 800 Millions de victimes Amérindiennes et Africaines. Jusqu’aujourd’hui, aucun tribunal international n’a encore jugé les responsables de ces crimes et génocides. Ainsi les enfants de ces anciens colons et anciens esclavagistes, mutés en défenseur des Droits de l’Homme, poursuivent impunément les méfaits de leurs ancêtres. C’est ce que l’on appelle LE NEOCOLONIALISME. RFI est un média des NEOCOLONS FRANCAIS.

Voici la réponse de M. NYAMITWE, sur sa page FACEBOOK : https://www.facebook.com/notes/willy-nyamitwe/que-retenir-de-linterview-de-valeria-alfieri-sur-rfi/1057500911353686/

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Que retenir de l’interview de Valeria Alfieri sur RFI ? 

(  Amb. NYAMITWE Willy, BUJUMBURA, 19/10/2020 )

A l’occasion des 100 jours de la présidence du Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye, Valeria Alfieri, présentée comme « chercheuse spécialiste de la Région des Grands Lacs » dresse un bilan très négatif sur le Micro de Esdras Ndikumana, journaliste à la RFI.

Mme Valeria Alfieri est avant tout une personne qui déteste le CNDD-FDD. Elle a fait sa thèse de doctorat sur le Burundi intitulée “Militants et combattants au Burundi : sociogenèse d’une mobilisation partisane (1962-2012)”. Dès lors, on comprend qu’elle a le Burundi en ligne de mire depuis bien longtemps, elle qui a des accointances avec certains extrémistes burundais comme Alexis Sinduhije qui l’a hébergée de temps en temps entre 2008 et 2010 quand elle effectuait ses recherches sur le Burundi. Alexis Sinduhije a aussi souvent séjourné chez elle, à Paris.

Qu’elle soit sur le Micro de M. Esdras Ndikumana n’a donc rien d’étonnant compte tenu des positions tranchées du journaliste qui utilise la position qu’il occupe pour mener une guerre médiatique contre les autorités burundaises. Par ailleurs, il y a un grand conflit d’intérêt du fait que la RFI emploie M. Esdras Ndikumana pour traiter de l’actualité burundaise alors qu’elle connaît ses opinions politiques. Il a même appartenu au CNARED et des éléments de preuve existent et ont été présentés à la rédaction de RFI. Cette dernière a préféré faire la sourde oreille, du moment qu’elle était pleinement engagée dans le mouvement de changement de régime au Burundi à travers une insurrection sponsorisée par l’occident.

Pour revenir sur les commentaires de Mme Valeria Alfieri, l’on comprend qu’elle fait un plaidoyer en faveur de ceux qu’elle qualifie de « politiciens de l’opposition en exil ». Dans un article qu’elle a publié le 15 septembre sous le titre: « QUEL PLURALISME POLITIQUE AU BURUNDI DANS L’APRÈS NKURUNZIZA? » elle ne donne la parole qu’à Alexis Sinduhije, Aimé Magera et Léonce Ngendakumana.

https://jean-jaures.org/nos-productions/quel-pluralisme-politique-au-burundi-dans-l-apres-nkurunziza

Seuls les observateurs non avisés peuvent penser qu’il y a un souci de faire une analyse objective. Mais ceux qui connaissent les contours de la politique burundaise savent pertinemment que le but visé n’est que la poursuite de la désinformation et la manipulation de l’opinion. C’est ainsi qu’elle s’attaque aux Imbonerakure car elle sait que le narratif passe facilement dans l’opinion occidentale.

Cela dit, quoi de plus normal donc qu’elle déclare qu’elle ne voit pas de signe de changement avec l’arrivée d’Evariste Ndayishimiye! Néanmoins, les services chargés de la communication doivent redoubler d’efforts pour informer l’opinion publique nationale et internationale sur les réalisations du Chef de l’Etat et du Gouvernement.

ANALYSE DE L’INTERVIEW

Dès les premiers mots de l’interview, Mme Alfieri déplore que le Président Evariste Ndayishimiye ait inscrit son action dans la continuité, ce qui, pour elle, exclut toute possibilité de changement. Selon ses dires, ”c’est l’aile conservatrice du parti CNDD-FDD qui se pérennise au pouvoir et le Président Ndayishimiye n’est en rien différent de son prédécesseur. Les espoirs de voir un Président plus ouvert et plus enclin au dialogue ont été vite douchés après les premiers jours au pouvoir.”
Or, c’est cette continuité de l’Etat qui aura constitué un socle socio-politique pour une transition politique réussie au Burundi, qui servira sans doute de référence dans l’histoire politique contemporaine. Plusieurs avaient en effet parié sur une rupture dans la gestion des affaires du pays en instillant dans l’opinion nationale et internationale une supposée divergence de convictions et de personnalité entre le Président Evariste Ndayishimiye et son prédécesseur feu Président Pierre Nkurunziza. A défaut de pouvoir mettre le système CNDD-FDD à terre, ses détracteurs, dont Mme Alfieri et Esdras Ndikumana ne sont que des caisses de résonance, avaient espéré qu’il s’affaiblirait de lui-même en rompant avec la vision et la gouvernance instaurées par feu Président Pierre Nkurunziza.

Mme Alfieri estime en outre que l’absence de certains partis politiques (comprendre le CNL d’Agathon Rwasa) au sein du Gouvernement “met à mal le pluralisme politique au Burundi” et d’affirmer que le système du CNDD-FDD aurait recours “au repli sur soi” car il serait en “manque de légitimité et d’adhésion populaire”. Selon elle, il y aurait urgence à “rétablir un État de droit au Burundi car rien ne va”. Ces affirmations, qui ne sont étayées par aucun élément factuel, résonnent étrangement comme un appel à une remobilisation lancé aux partisans d’un certain groupement qui se revendiquait, justement, “rétablisseur d’un Etat de droit au Burundi” et dont on n’a plus eu de nouvelles depuis 2015.

En affirmant que la géopolitique sous régionale a basculé avec l’élection du Président Felix A Tshisekedi à cause de certaines nouvelles alliances, Mme Alfieri conclut à une impossibilité de changement au Burundi tant au niveau du système de gouvernance qu’au niveau diplomatique sous-régional; notamment à cause des relations tendues entre Gitega et Kigali.

A ce sujet, la position du Burundi reste inchangée: la volonté politique pour une renormalisation des relations doit être traduite par des actes. L’extradition des putschistes burundais cachés sur le sol rwandais est un préalable.

Quant au système de gouvernance qui semble déplaire à Mme Alfieri, ce que les burundais retiennent des 100 jours du Président Evariste Ndayishimiye,

  • ce sont les résultats impressionnants de la lutte contre la COVID-19 ;
  • c’est la gratuité des soins de santé pour les retraités ;
  • c’est l’intensification de la lutte contre la corruption ;
  • c’est le retour massif et volontaire des réfugiés burundais en provenance du Rwanda et de la Tanzanie ;
  • c’est la concertation érigée en système de gouvernance ;
  • c’est la relance d’une diplomatie proactive et la normalisation des relations avec les partenaires techniques et financiers du Burundi;
  • c’est la conception des projets de développement socio-économiques pour l’accélération de la mise en œuvre du Plan National de Développement 2018-2027 ;
  • c’est le renforcement du Partenariat Public Privé pour booster le tissu économique ;
    ce sont les mesures de soutien au renforcement du capital humain ;
  • c’est le renforcement des institutions républicaines pour un rayonnement éclatant du Burundi dans le concert des nations ;
  • etc

Ceci dit, le Burundi entend bien se passer des éloges de Mme Alfieri et de son acolyte Esdras Ndikumana.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20201018-burundi-il-y-a-une-forme-d%C3%A9responsabilisation-pouvoir-en-place

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Dans un contexte de guerre géopolitique dans la région des Grands Lacs Africains. Lancée par les familles d’anciens colons et anciens esclavagistes occidentaux  ( USA, VATICAN, FRANCE et BELGIQUE ) contre la CHINE.  Le BURUNDI a vécu en 2015 une tentative de changement de régime ou UNE REVOLUTION DE COULEUR [ https://burundi-agnews.org/revolution-de-couleur/ ].  Ratée avec l’échec du Coup d’Etat militaire du mercredi 13 mai 2015, soutenu par LE RWANDA.  Depuis,  le BURUNDI subit UNE GUERRE HUMANTAIRE [ https://burundi-agnews.org/guerre-humanitaire/ ] menée par ces mêmes familles OCCIDENTALES. L’interview de Mme Alfieri à RFI est à percevoir dans ce contexte.

DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Lundi 19 octobre 2020 | Photo : RFI , Amb. NYAMITWE Willy

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