Un véritable moment géopolitique à saisir : Le nouveau paradigme mondiale provoqué par la guerre en Ukraine permet au retour au système économique des Barundi, mais modernisé.
Gitega, 10/06/2022 – Traditionnellement, le système socio-économique des Barundi.kazi est une clé importante de la – planification d’ingoma y’uburundi – ( l’ensemble des politiques sectorielles des Barundi ), reposant sur l’alliance – ganwa – liant tous les miryango barundi, harmonisée par le mwami, aidé par les baganwa.kazi et les batware.kazi .
Cette planification, garantissant à boire et à manger, pour tous les miryango barundi, les protégeant et les soignants, permettant à chaque enfant murundi.kazi de pouvoir devenir muhutu.kazi ( possesseur d’un métier ), et pour certains mututsi.kazi ( gestionnaire juste ) ou mupfumu.kazi ( savant, planificateur, régulateur ).
Ce samedi, M. Birehanisenge Amani, historien Burundais , a lancé un message à son gouvernement et au président des Barundi, suite à la visite de M. Sergio Pimenta, Vice-président President de la Société Financière Internationale (IFC). Pour lui, c’est le moment géostratégique opportun pour les Barundi, provoqué par la guerre en Ukraine , de profiter du basculement du monde vers l’Asie, notamment porté par – les BRICS et l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) – offrant de très grosses opportunités commerciales avec les nouvelles routes de la soie.
Pour M. Birehanisenge Amani, au niveau de la politique socio-économique des Barundi, l’Etat devrait se concentrer, comme S.E. Ndayishimiye Evariste ( Général Major), Président du Burundi, aime à le dire -que chaque bouche burundaise ait de quoi se nourrir- mais nourrit par la production locale propre des Barundi. Puis, au niveau des excédents issus de cette production des Barundi, envisager des les échanger au niveau des pays voisins d’abord puis à l’international.
Pour la vente et l’achat au niveau des échanges internationaux, le chef d’état des Barundi doit mettre en place une – réserve de change – dont l’étalon doit être l’or. Les Barundi doivent produire de leur or, non pas pour le vendre à des privés de manière individuel en vue d’enrichir certains individus, mais en vue de garnir leur réserve de change. Cette réserve d’or permettant d’abord à la monnaie burundaise ( qui doit être rebaptisée car “Franc Bu” n’est pas burundais, en la liant directement à la production des Barundi ) d’être accolée à l’or et non plus à l’US Dollar, et ensuite d’acquérir des devises en Yuan, en Rouble russe, en Roupie indienne, etc. pour vendre ou acheter sur le marché international. Pour l’avenir, l’Etat devra préférer traiter avec les BRICS accolés à l’or que les Brettons Wood ( FMI, Banque Mondiale, OMC ) collés à l’US Dollars.
Désormais ce ne sera plus la Banque Centrale du Burundi, succursale d’une organisation privée occidentale héritée de la Colonisation, de disposer de – la réserve de change des Barundi – mais bien la Présidence du Burundi ( l’Etat du Burundi ). C’est à dire une institution à créer pour se recoller à la réalité socio-économique des Barundi.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Samedi 11 juin 2022 | Photo : afrique.lalibre.be