[Des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des éléments des Mai-Mai Nduma Defense Of Congo (NDC) de Cheka s’affrontent dans les secteurs de Mbunyampuli et Luvungi, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu). Le bilan est lourd : au moins 27 combattants tués]
BURUNDI :
Burundi : 2,5 milliards USD constitue l’enveloppe nécessaire pour financer le CSLP II
Xinhua/Vendredi 20 avril 2012
BUJUMBURA (Xinhua) – 2,5 milliards de dollars américains est l’enveloppe budgétaire nécessaire pour le financement du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Lutte contre la Pauvreté-Deuxième Génération (CSLP II) pour le Burundi, a déclaré jeudi à Bujumbura Paul R. Seger, président de la Configuration de la Commission de la Consolidation de la Paix (CCP) pour la “Formation Burundi” aux Nations Unies.
M. Seger, qui s’exprimait en marge d’un entretien avec le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure, a précisé qu’à l’agenda de sa visite de travail au Burundi, entamée mercredi, figure des consultations avec diverses autorités burundaises impliquées dans le processus du CSLP II dans le cadre des préparatifs pour la mobilisation des ressources financières pour une table ronde des bailleurs de fonds attendue en octobre prochain.
Il a précisé que selon les prévisions, la mise en oeuvre du CSLP II burundais s’étendrait sur une période de quatre ans.
Le diplomate onusien a révélé que la feuille de route arrêtée pour ce processus, porte sur quatre axes prioritaires, à savoir les questions politiques et institutionnelles, la bonne gouvernance, les droits de l’homme et l’état de droit, les questions socio-économiques et l’intégration régionale.
Selon le ministère burundais des Affaires étrangères, au niveau des préparatifs du financement du CSLP II, le canevas tracé est que l’Etat du Burundi puisse contribuer à concurrence de 50% de l’ enveloppe globale projetée et l’autre moitié devrait provenir des contributions des partenaires extérieures.
L’ONG “WCS” préoccupée par une gestion effective et durable des aires protégées du Burundi
2012-04-20 / xinhua
L’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS) a publié jeudi à Bujumbura une “étude d’ évaluation des besoins en renforcement des capacités pour la conservation des Aires Protégées (APs) au Burundi” dans la perspective de promouvoir une gestion effective et durable de ces écosystèmes.
D’après ce rapport d’étude, les activités de renforcement des capacités particulièrement requises sont orientées notamment dans les domaines de l’application effective des lois de conservation, des réglementations et directives pour assurer une intégrité écologique, de l’amélioration de la recherche et le suivi en vue de fournir des données sur la biodiversité dans les APs.
En outre, cette étude recommande également de développer et mettre en oeuvre des systèmes administratifs, de gestion, des politiques internes et des procédures appropriés qui permettent à l’INECN d’opérer efficacement, de développer et gérer diverses formes de partenariat avec le secteur privé, et les ONGS, d’ améliorer la planification financière , et de promouvoir le tourisme dans les APs.
Selon l’assistant du ministre burundais de l’Environnement, M. Déo Babonwanayo, cette étude s’inscrit dans le cadre du partenariat de collaboration entre l’Institut National pour l’ Environnement et la Conservation de la Nature (INECN) du Burundi et WCS initié en 2006 et marqué par la signature d’un mémorandum de collaboration transfrontalière entre l’INECN et “Rwanda Board Developement (RDB)” pour assurer une gestion efficiente du massif forestier constitué par le parc de Nyungwe (Rwanda) et le parc de la Kibira (Burundi).
Dans le cadre de ce partenariat, a-t-il rappelé, une stratégie de gestion transfrontalière de ces deux parcs a été élaborée, avec un plan d’aménagement et de gestion du parc national de la Kibira, un inventaire biologique, et la réhabilitation de quelques infrastructures touristiques de cette aire protégée burundaise.
RWANDA :
Genocide Suspect Transferred to Rwanda
Steve Terrill | Kigali /www.voanews.com/April 19, 2012
The first ever detainee to be transferred to Rwanda by the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) arrived in Kigali Thursday night. Our reporter was at the airport in Kigali.
Genocide suspect, Jean Uwinkindi, arrived in Kigali in a rainstorm and a crowd of reporters. Uwinkindi was flown from Arusha, Tanzania to Rwanda after judges of the ICTR Appeals Chamber issued a ruling Thursday denying an urgent motion for a stay of his transfer.
The head of Rwanda’s Genocide Fugitive tracking Unit, Jean Siboyintore, says the transfer could not have come soon enough.
“This is a good development by the tribunal. It is the first of its kind. It has been long overdue. But it is a decision that we will count from the day it was pronounced on [the] 28th of June of 2011. So we still welcome this decision because it has a lot of meaning in terms of legal precedent, in terms of legal jurisprudence which other countries will have to refer to,” said Siboyintore.
Uwinkindi was a church pastor in Rwanda during the 1994 Genocide which took the lives of at least 800,000 ethnic Tutsis and moderate Hutus. He is accused of leading a group of Hutu extremists looking for Tutsi civilians to murder. He was arrested in Uganda in June of 2010. His indictment includes counts of genocide, conspiracy to commit genocide, and extermination as a crime against humanity.
James Arguin is Chief of the Appeals within the Office of the Prosecutor at the ICTR and was at the Kigali Airport when Uwinkindi arrived. He says the decision to transfer him to Rwanda has already had an affect on extradition cases in other countries.
“I mean if you look at the decisions from the European court of human rights, the courts in Norway, Canada and others and most recently there’s the decision in France, all of which cited the ICTR’s decisions in Uwinkindi as precedent for extradition cases because, I think the standards of the two, although they’re different, what they’re looking at under most of those articles are fair trial concerns,” said Arguin.
Uwinkindi is expected to make his first appearance in a Rwandan court next week.
RDC CONGO:
RDC: le ministre des Finances Augustin Matata Ponyo nommé Premier ministre
jeudi 19 avril 2012/Belga
Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo Mapon, a été nommé mercredi Premier ministre du gouvernement qui doit être formé à la suite des élections de novembre dernier, a annoncé la télévision d’Etat.
“Le président de la République (…) vues l’urgence et la nécessité ordonne” que soit “nommé Premier ministre, chef du gouvernement, monsieur Augustin Matata Ponyo Mapon”, indique l’ordonnance lue à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) par le directeur de la presse présidentielle, André Ngwej.
M. Matata Ponyo, 47 ans, était ministre des Finances depuis février 2010. Il a survécu à l’accident d’un avion d’affaires survenu le 12 février dernier à Bukavu, le chef-lieu de la province du Sud-Kivu (est), dans lequel six personnes sont mortes, dont le député et conseiller du président Joseph Kabila, Augustin Katumba Muanke.
Membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, la formation de M. Kabila) et originaire de la province du Maniema (est), c’est un spécialiste en politiques monétaire et budgétaire. Il a travaillé à la Banque centrale du Congo (BCC) et a été plusieurs fois conseiller économique du ministère des Finances. Il est le président en exercice du causus des gouverneurs africains auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Le précédent gouvernement dirigé par Adolphe Muzito avait démissionné le 6 mars à la suite des élections législatives et présidentielle du 28 novembre 2011. Le vice-Premier ministre Louis Koyagialo assure l’intérim de la Primature.
M. Matata Ponyo devra dans les prochains jours proposer au président de la République les noms de ses futurs ministres.
La possibilité d’un gouvernement “d’ouverture” comptant des membres de l’opposition dans ses rangs est fréquemment évoquée à Kinshasa dans l’espoir de mettre un terme à la crise de légitimité causée par les élections controversées de novembre dernier.
Belga
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