GLOBALISATION, SOCIETE CIVILE , SOCIO ECONOMIQUE – Certaines ONGés comme Handicap International disent quitter le Burundi car elle refuse la volonté d’un fichage ethnique de son personnel. Pourtant les autorités burundaises ne font pas – de fichages ethniques – car les ethnies n’existent pas chez les Barundi. Mais les autorités burundaises disposent de l’Harmonie communautaire des Barundi pour évaluer leur société …
BUJUMBURA, Mardi 8 janvier 2019 – Les autorités burundaises réfutent l’argument du fichage ethnique que mettent en avant les anciennes ONGés en place dans le pays, depuis l’époque dictatorial Hima burundaises ( 1965-66 à 2005 ). Il n’y a pas de cartes d’identités ethniques au Burundi, car il n’y a pas d’Ethnies au Burundi [ https://burundi-agnews.org/globalisation-mondialisation/le-burundi-compte-84-organisations-non-gouvernementales-etrangeres/ ].
L’Afrique est Communautaire, tout comme le Burundi. Les 3002 Collines et quartiers que comptent le Burundi héberge plus de 250 communautés Barundi et quelques dizaines autres provenant d’autres nationalités. L’ Harmonie entre ces communautés burundaises commence depuis ces entités locales ( Collines et quartiers ) par des alliances d’ordre communautaire ( comme des Mariages , des créations d’entreprises ou organisations locales etc. ) dont la finalité permet de faciliter les POLITIQUES DE REDISTRIBUTION DE LA RICHESSE DES BARUNDI, surtout d’oublier personne. Ce sont ces alliances communautaires locales, avec à leur tête des leaders communautaires locaux, qui sont les thermomètres de l’équilibre social des Barundi. Cet instrument d’Harmonie communautaire qu’utilise les BARUNDI est lié à leur culture d’UBUNTU [ https://burundi-agnews.org/afrique/burundi-la-modernisation-du-kirundi-langue-des-barundi/ ]
Pendant la période dictatoriale Hima burundaise ( 1965-66 à 2005 ), le centralisme d’état exacerbé [ https://burundi-agnews.org/criminalisation.htm ] a fait que seul les citoyens HIMA Barundi avaient l’accès à l’emploi. Ainsi, les ONGés implantées au Burundi ( Croix Rouge, MSF , Handicap Internationale etc. ) depuis cette époque ont encore au sien de leur personnel une majorité de HIMA burundais. Or les HIMA burundais représentent entre 2% et 5% de la population du Burundi, soit 2% à 5% des plus de 250 Communautés vivant dans les 3002 Collines et quartiers du pays. Cela rend un impact socio-économique très faible du travail de ces ONGés au Burundi. Or les ONGés sont de très beaux outils de création d’emplois dans la Politique Economique des Barundi.
Parlant chiffre pour imager, c’est à dire que seulement 13 Communautés Barundi ( sur les plus de 250 ) vivant sur 150 Collines et quartiers burundais ( sur les 3002 ) profitent des emplois que génèrent ces ONGés. Ce qui est une REPARTITION INJUSTE. D’où le décret de janvier 2018 qui a obligé les ONGés au sein de leur personnel, d’être plus en phase avec l’Harmonie communautaire des Barundi, permettant d’améliorer les conditions socio-économiques d’un plus grand nombre de Barundi, et d’avoir un impact plus grand dans les activités que proposent ces ONGés.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, Mardi 8 janvier 2019