Le Monopole médiatique dans la société civile du Burundi
Le Monopole médiatique dans la société civile du Burundi

En Afrique, et plus particulièrement au Burundi,  les libertés d’expression et de presse sont devenus des réalités. Le Burundi compte 16 radios ( 15 privés et 1 publique), 5 chaînes de télévision (4 privées et 1 publique), 18 journaux (17 privés et 1 public), 5 agences de presse (4 privés et 1 publique) et 3 studios d’enregistrement (2 privés et 1 publique).

A Bujumbura,en ce début du mois de juin 2014, l’institut Panos Grands Lacs a rendu publique une étude d’audience des médias au Burundi, réalisée par le Groupe international de recherche en communication (IMAR, research and consultancy).
Le Burundi compte 16 radios, 5 chaînes de télévision, 18 journaux,  5 agences de presse et 3 studios d’enregistrement.
Selon cette étude, qui s’est inspiré d’un  document du Conseil National de la Communication (CNC) du Burundi publié en mars 2013, les citoyens burundais (à partir de 9 ans et plus) écoutent à 96% régulièrement la radio, contre 60%  la Télévision et 37% les journaux.
A 15 ans, un jeune adolescent burundais écoute la radio pendant 1 Heure 39 minutes par jour.
A partir de 19 ans, le jeune adulte Burundais (fille ou garçon) se branche sur Internet.
Entre 25 à 39 ans, le citadin à vie confortable reste le profil type de l’internaute burundais.

Les radios burundaises représentent la force médiatique par excellence.  De plus, ce qui est important à retenir:  Au Burundi,  le 4ème pouvoir  ( celui des média) est belle et bien dominé par le privé et non par le publique ( l’Etat).   D’où, on comprend dès-à-présent que lorsque des radios privées (voir Affaire Pierre Claver Mponimba ou  les campagnes de dénigrement envers les Imbonerakure qui sont en réalité des adjuvants à la politique de développement du Burundi )  commencent à être utilisées comme des armes par l’opposition burundaise et à répandre des rumeurs dangereuses que cela devient rapidement un réel danger sécuritaire au niveau national.

DAM, NY,AGNEWS, le 11 juin 2014

News Reporter

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