Ce Vendredi à Bujumbura, lors d’un café politique organisé par l’ONG burundaise “Initiative et Changement Burundi” (ICB), l’ancien porte parole de l’Uprona, M. Gérard Nduwayo, est venu expliquer que la mise en oeuvre de la feuille de route vers les élections de 2015 reste mitigée.
M. Gérard Nduwayo (Uprona), sous une casquette d’expert international en médiation et gestion des conflits, parle de manques d’infrastructures et structures pour la feuille de route des élections de 2015.
Selon un politologue Burundais, ancien de l’Université du Burundi, M. Nestor Kawanda : “l’expertise de M. Gérard Nduwayo revient à venir ressasser les desiderata de l’Uprona qui doivent faire front à une évolution positive que connaît le Burundi a 2 ans des élections démocratiques de 2015”.
Par exemple, explique M. Nestor Kawanda : “le Burundi, contrairement au voisin le Rwanda (M23, FDLR et etc.) ou à l’Uganda (ADF/NALU , LRA etc.), n’a plus de mouvements rebelles ( ou des politiciens fâchés ) entrain de voler, tuer, violer ou piller en RDC Congo ou ailleurs à l’étranger. Tous les politiciens de l’opposition burundaise sont rentrés et aujourd’hui se préparent positivement pour les scrutins démocratiques de 2015. Il faut le dire, cela grâce au travail formidable réalisé par le gouvernement burundais avec l’aide très précieux du Bureau des Nations Unis au Burundi (BNUB)”.
M. Nestor Kawanda dit que : “M. Gérard Nduwayo aurait du dire directement ce que l’Uprona souhaite … Par exemple que la révision de la Constitution ne remette pas en cause – les Accords d’Arusha et sa vision politico-ethnique – qui est intéressante pour la minorité -Tutsi- au Burundi. Car cette communauté représente près de 8% d’une population burundaise qui compte 9 Millions d’âmes et ce groupe reçoit à lui seul 50% des emploies dans les forces de sécurités, plus 40% à l’ Etat . Ce qui est une injustice socio-économique flagrante (surtout dans une période mondiale et nationale aussi difficile économiquement ) pour les autres citoyens Barundi qui eux souhaitent que chaque citoyen soit mis au même pied d’est-ale. Le Burundi est un des pays les plus pauvres du monde”.
L’Uprona est actuellement la 3ème force politique au Burundi. L’Uprona est l’ex- parti unique sous la DICTATURE DES BAHIMA Burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya). Ce régime des BAHIMA ( se disant “TUTSI” au Burundi ) a fait, en plus de 40 ans, plus de 4,5 Millions de victimes parmi les Barundi, surfant justement sur ce conflit créé de toutes pièces “Hutu – Tutsi” ( la fameuse vision politico-ethnique ), dans cet ex – Royaume millénaire africain qu’était -Ingoma Y’Uburundi-.
DAM, NY, AGNEWS, le 1 er Novembre 2013