Des manifestants protestent contre la présence des «Burundais de la Misca», le 29 mai 2014 à Bangui. AFP PHOTO / MARCO LONGARI
Des manifestants protestent contre la présence des «Burundais de la Misca», le 29 mai 2014 à Bangui. AFP PHOTO / MARCO LONGARI

Voici le quotidien des Forces de Paix de l’Union Africaine en mission en Centrafrique …
A Bangui, mercredi 28 mai 2014,  15  personnes ont été assassinés dans l’église Notre-Dame de Fatima. De suite, des groupes anti-balaka ( à ne pas confondre avec la communauté chrétienne centrafricaine)  ont accusé la minorité musulmane de la ville d’être responsable de ce massacre.  Ils ont décidé d’aller en découdre avec tous les musulmans de  Bangui…
Jeudi et vendredi des milliers de manifestants chrétiens sont montés dans les rues et ont voulu lyncher les familles musulmanes de Bangui.
Les soldats de la Force de Défense Nationale (FDN) du Burundi  au sein de la Misca ( Force de maintien de la paix africaine en Centrafrique) sont montés au créneau. Ce vendredi, les soldats FDN Burundais de la MISCA, avec grand regret (car comprenant eux aussi le chagrin des familles chrétiennes endeuillées) , ont dû abattre  2 anti-balaka fortement remontés et armés qui allaient lyncher  des citoyens centrafricains musulmans.
Depuis quelques mois,  des groupes anti balaka qui espéraient rendre “clean” Bangui ( C’est à dire tuer tous les musulmans de la ville)  montent une campagne afin que les soldats burundais de la MISCA ( réputés trop disciplinés  )  soient dégagés de la mission de sécurisation de ville (  désarmement des groupes  des combattants et protection  de la communauté musulmane  minoritaire et en danger à Bangui).
Les groupes anti-balaka  sont devenus une source majeure de préoccupation.  La MISCA compte beaucoup sur le pouvoir politique centrafricain pour les contenir.

DAM, NY,AGNEWS, le 1 juin 2014

News Reporter

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