{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 24 juin 2010 -De nombreux diplomates étrangers à Bujumbura n'en reviennent toujours pas … Comment des organisations politiques ne représentant qu'un très petit pourcentage de la population (certains 0%, 1%, ou 3%) peuvent pousser l'image d'un pays au plus bas en retenant l'attention de certains médias?
Depuis peu, les institutions de la Présidence et de la CENI (*) du Burundi sont salies par des insultes gratuites que profèrent certains leaders de Partis politiques burundais. "Cette situation est inacceptable et anti-démocratique. Un politique doit avoir de la retenu vis a vis de ses institutions ! ", s’exclame un diplomate. Ces partis politiques, s'étant retirés des scrutins électoraux 2010, contestent la légalité des élections burundaises. Pourtant de nombreux juristes ne sont pas d'accord avec leur lecture "politique" de loi burundaise. "Le fait qu'il y ait un seul candidat à la Présidentielle, ou, aux législatives, un seul parti, ne change rien … La Loi Electorale burundaise permet et donne, sans contraindre, l’opportunité au(x)candidat(s) de se disputer les élections. Dans le cas des Barundi, il n’y a nullement violation de la Constitution ou de la Loi électorale." s'exclame un avocat de Bujumbura.
(*) Le site de la CENI du Burundi : http://www.ceniburundi.bi/