Le Vice Président, S.E. Rufyikiri Gervais, a rencontré les représentants des partis politiques du Burundi.
DAM, AGnews, NY, le 04 janvier 2011.
S.E. Gervais RUFYIKIRI a expliqué cet après midi mercredi 4 janvier 2012 aux représentants des partis politiques l’objectif des consultations nationales en vu de mettre en place la commission national vérité réconciliation (CNVR) une priorité annoncé par S.E. le Président du Burundi, Nkurunziza Pierre, pour cette année 2012.
Comme S.E. le président du Burundi l’expliquait dans son allocution des fêtes de nouvel an :
” C’est une année où nous allons mettre en place la Commission Vérité et Réconciliation, et nous espérons qu’elle va se mettre à l’œuvre tout de suite. On est entrain d’échanger sur le rapport de la Commission préparatoire, pour que tous nous tirions profit de cette importante Commission que nous attendons… “
Au cours de rencontre, le comité technique chargé de la préparation de mise en place de la CNVR a présenté son rapport de travail et a expliqué aux représentants des partis politiques tout ce qu’ils voulaient savoir.
Dès le début de cette année 2012, une Commission National Vérité Réconciliation (CNVR) va être mise en place. En avril 2012, les Barundi s’attendent à deux évènements majeurs autour des 40 ans jour pour jour du Génocide des Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris) : l’inhumation digne du fils de Mwambutsa IV, le prince Charles Ndizeye devenu pour un temps (le roi Ntare V) jeté dans les fosses communes lors du Génocide; et la première commémoration officiel des victimes Barundi.
Pour rappel, la dictature des Bahima Barundi (Micombero, Bagaza, Buyoya) a fait, en près de 40 ans, des millions de victimes parmi les Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris). On compte parmi ces derniers près 1 millions morts, 2 millions de réfugiés, et 1.5 millions d’internés dans des camps de concentration (sous l’ère du dictateur Buyoya).
La rue burundaise demande l’arrêt immédiat de l’ancien dictateur Buyoya encore en vie, caché dans un fauteuil de sénateur à vie et sous protection étrangère ( notamment de la France). Les militants de la société civile exigent qu’un procès -exemple- puisse dès aujourd’hui avoir lieu pour juger ce tortionnaire en s’appuyant sur la loi Génocide du code pénal burundais existante …