L’opposition burundaise, conduite par la Force National de Libération (FNL) , exige une alternative pour les vendeuses de fruits et légumes qui, depuis, l’incendie du Marché Centrale ne savent plus où aller, car la ville de Bujumbura interdit le commerce ambulant pour son image de marque en tant que Capitale du Burundi.
Avant l’incendie du marché central de Bujumbura, la majorité des vendeuses de légumes et fruits avaient des échoppes au même marché. Mais, aujourd’hui, elles commercent dans la clandestinité en pleine rue. Depuis, hier, une décision de la municipalité s’applique: – Il est interdit de commercer dans les rues de Bujumbura.
M. Emmanuel MIBURO, leader du FNL et chef de file de l’opposition burundaise, demande à la ville de Bujumbura de trouver une alternative crédible pour ces femmes -commerçantes de rue – qui vendaient les fruits et légumes au marché central de Bujumbura et qui, aujourd’hui, ne savent plus où vendre leurs marchandises à cause d’une décision du Maire qui interdit la vente en rue.
Le porte-parole des partis de l’opposition, M. Emmanuel MIBURO, voudrait que la police soit plus indulgente envers ces vendeuses ambulantes.
La confiscation de leurs marchandises par la police est très mal vécue par ces commerçantes souvent pauvres, et qui vivent de ces revenus avec toutes leurs familles.
La police burundaise dit vouloir faire respecter la décision du Maire, qui souhaitaient attirer l’attention vers ces dames venant majoritairement des quartiers de la capitale comme Kamenge, Kinama et Butere, dont leurs comportements nuisent à l’image de la capitale du pays. Leurs marchandises saisies sont chaque fois remises aux vendeuses lorsqu’elles quittent le lieu du forfait où il est interdit de vendre dans la rue.
DAM,NY, AGNEWS, le 20 février 2013