{jcomments on}Le pays est secoué par des attaques de bandits armées. La police neutralise ces bandits terroristes. Samedi, l’aprodeh (organisation civile proche du Frodebu), découvrant des morts, accuse les forces de l’ordre d’exécutions sommaires.
D’après le porte parole de la police burundaise : “Ce n’est pas la première fois que le président de l’aprodeh lance des propos incendiaires qui sont archi-faux”. Pierre Claver Mbonimpa pointe du doigt la police du Burundi pour avoir tué, au cours d’exécutions extrajudiciaires, 22 membres de l’ex-rébellion des Forces nationales de libération (FNL).
Le major Pierre Chanel Ntarabaganyi explique : “Dans la circonscription policière de l’ouest, il y a des groupuscules qui errent ici et là en pillant, en tuant ou en violant (…) et quand la police fait face à ces groupes, il y a échange de coups de feu et parfois nos policiers sont tués ou ces gens le sont”.
“La circonscription policière de l’ouest est celle frontalière de la RDC. Les forces de sécurité burundaise y font face à des -terroristes- armées qui tuent des citoyens barundi (cfr. Massacre de Rukoko). Ces derniers n’ont pas encore osé revendiquer leurs forfaits. Au Burundi, on soupçonne des milices -FDLR- et MAÏ MAÏ (aidés par des Barundi Cfr. Richard Nimbesha ) qui tentent d’ouvrir un front vers le Rwanda. A un an des élections congolaises, comme il faut que les autorités de la RDC assure à leur population du Kivu que le calme est revenu … Un corridor vers le Burundi a été ouvert sans le consentement des autorités Barundi.”, révèle un policier burundais de Bubanza. “Il s’agit de ce genre de problème auxquels les Barundi doivent faire face ces derniers temps.” , termine le policier.
Le ministre rwandais de la défense -James Kabarebe- est arrivé à Kinshassa ce dimanche où il doit rencontrer son homologue congolais Charles Mwando Simba, pour discuter de la situation sécuritaire dans la région.