Il faut savoir que les populations locales au Burundi sont actuellement mobilisées, par le Président du Burundi S.E. Nkurunziza Pierre, autour de nombreux projets de développement qui améliorent radicalement leur vie de tous les jours …
Mme Marine Ntemere, politologue burundaise, rappelle que dernièrement 43 personnes ont été arrêtées pour actes de terrorisme surtout dans les provinces de Cankuzo (est), Muyinga (est), Ngozi (nord) et Karuzi (centre). La plupart ont été dénoncée par les populations locales qui s’opposent au recours de la violence dans leur conté. Elles disent qu’elles ont tellement souffert lors de la guerre civile … Ces personnes arrétées se reconnaissent comme étant membre de trois partis, les ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), le Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) et l’Union pour la paix et le développement (UPD). Ces organisations sont accusées par les populations locales et le pouvoir d’être derrière la multiplication d’attaques à main armées à travers le Burundi. Ces 3 organisations se disent de – l’opposition – et elles ne reconnaissent pas les institutions burundaises issues des élections de 2010.
Voici ce que AGnews peut retenir de la visite de M. Dirk Niebel au Burundi… Le ministre de la Coopération économique et du développement, Dirk Niebel, connaît bien la Constitution burundaise. Il a dit clairement qu’un parti de l’opposition est un parti qui a un certain pourcentage au niveau des élections. Ainsi, au Burundi, il y a des partis politiques qui se disent de l’opposition alors qu’ils ne le sont pas. Le ministre allemand a aussi indiqué que certains partis de l’opposition se sont montrés irresponsables parce qu’on ne peut pas comprendre un parti qui sort de lui-même des élections. Se mettre à l’écart est toujours négatif, la chaise vide n’est pas payante.
Le Ministre Dirk Niebel apprécie le travail de la société civile burundaise et ses médias, sauf quand ces derniers déversent dans des informations qui risquent de créer l’insécurité dans le pays.
Selon la politologue burundaise, Mme Ntemere, la reproche du Ministre allemand, critique l’instrumentalisation politique de certains acteurs de la société civile burundaise. Par exemple, M. Pierrre Claver Mbonimpa, président de l’Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains (Aprodeh) qui est un ancien policier sous la dictature burundaise des Bahima (Micombero-Bagaza-Buyoya ) qui a fait près de 2.5 millions de victimes Bahutu Barundi – comprenant les Batutsi et les Baganwa – en 40 ans, annonce qu’ il y a eu 300 éxécutions extrajudiciaires au Burundi.Or la BNUB (Bureau des Nations Unis -ONU- au Burundi ) parle de 57 exécutions extrajudiciaires qui ont été commises au Burundi (selon l’émissaire de l’ONU Mme Karin Landgren en place dans le pays). Alors que cache ce jeu de chiffre ?
Au niveau des bavures dont les éxécutions extrajudiciaires qui se commettent, le ministre allemand comprend que ce n’est pas au Burundi uniquement, où les policiers et les services de sécurité peuvent se rendre coupables d’un certain manque d’expérience. Mais ceux qui commettent des bavures doivent être punis conformément à la loi. Le ministre allemand promet de voir la possibilité de permettre une formation aux membres du corps de police, parce que le système est encore fragile, étant donné que le Burundi vient de sortir de plusieurs années de guerre. Il constate qu’il y a encore beaucoup d’armes détenues par la population.
DAM, NY, AGnews, le 9 décembre 2011.