Le président du Burundi (S.E. Nkurunziza Pierre) est venu donné un coup de main à Gitega, aux côté du Vice Président (S.E. Gervais Rufyikiri), à la construction de la futur Université Politechnique de Gitega.
Une des raisons, au delà de son évaluation négative, qu’aurait poussé le Président du Burundi à changer son Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Julien NIMUBONA (UPRONA), est le fait que ce dernier ne montrait pas assez qu’il croyait au projet de mettre sur pied l’Université polytechnique de Gitega en 2014 …
Comme il le fait à son habitude, un jour par semaine, le très populaire président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre vient de participer aux travaux de développement communautaire à Gitega, en vue de construire l’Université Polytechnique de Gitega, en colline Tankoma, près du chef lieu de cette province.
Pour cette semaine, l’objectif était de rassembler le matériel nécessaire pour bâtir un dalle du deuxième niveau. Le vice président, S.E.Gervais Rufyikiri, un des initiateurs de cette université en construction, très heureux de voir le président du Burundi à ses côtés, participait également à ces travaux.
Il est prévu que cette université démarre les enseignements pour l’année académique 2014. S.E. le président Pierre Nkurunziza a promis de retourner sur ce site dès le mois de mars 2013.
La population burundaise en général et celle de Gitega en particulier ont été interpellées à retrousser les manches pour développer leurs provinces respectives et tout le pays.
Le Burundi tente de moderniser tout son système éducatif actuellement. Face à ce défit, grâce à la gratuité scolaire pour les études primaires décrétée en 2006, le nombre d’élèves a été parfois multiplié par 10, au regard de l’époque de la Dictature des Bahima Burundais -Micombero, Bagaza, et Buyoya- (1966 à 2005). Certains ministres, comme M. Julien NIMUBONA (UPRONA), avaient choisi de filtrer cette vague impressionnante d’élèves entrant aux études supérieurs, en mettant des critères de sélections plus sévères; alors que d’autres, prônent plus l’augmentation des places disponibles pour l’enseignement supérieur au Burundi. Mais pour cette dernière option, il faut accepter de prendre les pioches à la main et de relever le défit…
DAM, NY, AGNEWS, le 4 février 2013