Le nouveau parlement Rundi vient d’organiser, en collaboration avec l’Association des Parlementaires Européens pour l’Afrique ‘‘AWEPA’’ à l’Hôtel Safari Gate, un atelier de formation et d’information des parlementaires sur les techniques d’analyse et de vote de la loi des finances.

 

S.E. le Président Nkurunziza l’a dit et répété, pour ce mandat, il s’agira de combattre la criminalisation socio-économique qui gangrène le Burundi depuis la dictature (en 1966). Comme, il s’agit d’un système à démanteler, l’objectif de cet atelier était aussi de susciter l’intérêt des Parlementaires pour leur implication dans toutes les étapes d’élaboration, d’exécution, du contrôle, de suivi et d’évaluation du budget. Comme l’a répété l’Hon. Gabriel NTISEZERANA, Président du Sénat: “la loi des finances est unique en son genre : par son importance au niveau national, mais aussi par le fait que contrairement aux autres, elle est votée chaque année … Le Gouvernement doit impérativement être dotée de cet instrument annuellement pour réaliser son programme” “Désormais, très contrôlé”, rappelle un parlementaire apparemment convaincu.

Cette formation tombait à pique car plus de 80% des Parlementaires sont nouveaux dans leur fonction. Les discours d’ouverture et de clôture dudit atelier étaient respectivement prononcés par le Président de l’Assemblée Nationale, Hon. Pie Ntavyohanyuma et celui du Sénat, Hon. Gabriel Ntisezerana. ( DAM, NY, AGNEWS, le 31 octobre 2010 )

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