Depuis Genève, ce mardi 22 novembre 2016, M. Zeid Ra’ad Al Hussein (Jordanien) [ https://burundi-agnews.org/onu/burundi-la-mafia-onusienne-zeid-raad-al-hussein-attrape-les-mains-dans-le-sac/ ], surnommé à Bujumbura l’Homme de SOROS, Haut-Commissaire des Nations Unis pour les Droits de l’Homme, a poussé le Conseil des Droits de l’Homme, à tenter le forcing contre le Burundi en violant le principe n°1 du Droit International – La souveraineté de l’Etat – inscrite en marbre dans le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies. Il a nommé une commission de 3 commissaires pour mener une enquête au Burundi comme si la justice burundaise, parce qu’Africaine, était déficiente depuis avril 2015 à nos jours … Cette attitude – digne d’une éducation issue d’un pays dictatorial ( la Jordanie ) – imbue d’un sentiment impérialiste ne plaît vraiment pas à Bujumbura, dont le pays a acquis son indépendance en 1962.
Voici ce que M. Ruvyogo Michel, de Burundi-Forum explique sur cette affaire malsaine et surtout précipitée, due aux changements aux USA …
🙄 Source : http://www.burundi-forum.link/?Le-chapitre-VI-de-la-Charte-des-Nations-Unies-ne-permet-pas-le-forcing-de-quoi
Si le Burundi n’a pas été consulté, il est en droit de refuser la venue de cette commission ?
Le forcing pour mettre en place cette commission sans consulter au préalable le gouvernement Burundais alors que la résolution a été votée sous le chapitre VI traduit une manœuvre malhonnête de la commission et justifie amplement le refus de collaboration. C’est l’ensemble des manœuvres dilatoires de la commission qui a entraîné une crise de confiance entre cette commission et le gouvernement Burundais. Il aurait été plus sage que des consultations aient lieu en amont en vue de rétablir cette confiance.
Il n’est pas inutile de rappeler que c’est ce genre de « commissions » qui ont permis la destruction des pays comme la Libye, l’Irak et actuellement la Syrie. A partir du moment qu’aucune garantie d’indépendance de cette commission n’est visible, il est permis de douter du bien fondé de son travail surtout qu’on viole le Droit International dès le départ en foulant au pied la Souveraineté et l’Indépendance du Burundi par cette mise en place sans consultation préalable conformément au chapitre VI de la Charte des Nations Unies.
Si le gouvernement burundais n’est pas sûr de la bonne foi de ces experts ni de leur indépendance, par mesure de précaution, il doit leur refuser les visas d’entrée au Burundi et exiger qu’une autre équipe soit mise en place en respectant scrupuleusement l’esprit et la lettre du chapitre VI. Car une fois sur place, il sera difficile au gouvernement burundais de se sortir du guêpier tendu, le ver sera déjà dans le fruit et il ne pourra que pourrir par la suite. Le Burundi sera détruit comme les autres Etats susmentionnés.
Comment ce fait-il que ces spécialistes du Droit International, avant leur nomination, n’ont pas attiré l’attention de ceux qui allaient les nommer qu’ils violaient le chapitre VI de la Charte des Nations Unies, si on les engageait dans cette affaire sans les consultations préalables d’usage avec le pays concerné ? S’ils violent le Droit International dès le départ, comment le garantiront-ils à l’arrivée ? Quel crédit peut-on accorder à cette équipe mise en place de façon bancale ? Tenant compte des manœuvres qu’on a observé ces derniers temps, le risque est grand qu’après leur passage les Burundais n’aient plus que leurs yeux pour pleurer.
Cela démontre qu’ils sont complices de la cabale qui s’organise pour réduire en cendres le Burundi. Que personne ne soit naïf ou dupe, leur rapport est déjà rédigé il leur faut uniquement le subterfuge de séjourner un peu au Burundi pour le publier par la suite. Les conclusions seraient déjà connues ? Affirmeraient-elles que le génocide a eu lieu et la liste des responsables à condamner pour actes de génocide n’attendrait que ce court séjour au Burundi pour que la chasse à l’homme commence ?
Espérons que ces questions sont superflues et que ces experts indépendants sont dignes de foi et qu’ils agiront en âme et conscience, de façon impartiale et juste, qu’ils défendent réellement les droits de l’homme à commencer par le droit à la vie des Burundais (pas les exposer aux bombes occidentales) et celui du peuple burundais à disposer de lui-même. Pourraient-ils au moins expliciter les raisons de la non-consultation préalable du gouvernement burundais ? Peuvent-ils exiger qu’avant leur enrôlement les principes de bases du Droit International soient respectés ? J’en doute car les signes avant coureurs montrent un processus vicié à la naissance.
Ruvyogo Michel
Au Burundi, en 2015, les USA, la Belgique, la France, le Rwanda, et le réseau ( media, civil, politique, militaire,et policier ) de l’ancien dictateur HIMA burundais Pierre BUYOYA, ont organisé une REVOLUTION DE COULEUR contre le BURUNDI qui s’est soldé par l’ échec du Coup d’Etat militaire du mercredi 13 mai 2016. Depuis, ces désormais ennemis du Burundi, mènent une GUERRE HUMANITAIRE contre les BARUNDI.
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 24 novembre 2016