A Bujumbura, vendredi 3 juin 2016, l’Hon. Edouard Nduwimana, Vice-président de l’Assemblée nationale du Burundi, s’est exprimé à la presse à son retour d’une mission de travail en Turquie sur l’évaluation des recommandations de la réunion d’Istanbul, adoptées en 2011, sur le développement des pays moyennement avancés dont l’objectif était d’atteindre d’ici 2020 un produit intérieur brut (PIB) de 7%.
Le constat tiré à Istanbul est que sur les 47 pays moyennement développés dans le monde, plus de 30 sont Africains. Toutefois les pays moyennement développés ont marqué des avancées importantes ces dernières années.
Le Burundi s’est approprié du programme d’Istanbul de 2011 en instituant le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP II) qui est entrain d’être complété par un autre programme.
Comme l’explique l’Hon. Edouard Nduwimana : « Notre constat est que les pays moyennement développés connaissent une instabilité politique des fois pour des causes endogènes ou exogènes en ce qui concerne les partenaires qui, des fois ont une main visible ou invisible dans la déstabilisation de ces pays moyennement développés ». Le Burundi, en 2015, a été déstabilisé par les USA et l’Union Européenne à travers la Belgique et la France.
Selon l’Hon. Edouard Nduwimana, certains partenaires du Burundi ont suspendu leurs appuis, violant le programme d’Istanbul au lieu de plaider en faveur du Burundi pour que ces aides puissent reprendre conformément au programme d’action d’Istanbul. Bref, des partenaires qui ne tiennent pas leurs promesses.
D’ici 2020, tous les pays devraient être en mesure d’être développés sur les plans économique et humain.
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 7 juin 2016