bdi_burundi_developpement_humain2014Comme certains opposants burundais, Amnesty International France veut accuser, de manière sournoise, le Burundi (le CNDD-FDD ) de préparer un génocide …

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Depuis la France,ce mardi 29 juillet 2014,  Amnesty International – France vient de publier un rapport accusateur -sans preuve- vis à vis de l’Etat du Burundi et du parti CNDD-FDD, une des formations politiques de la coalition gouvernementale burundaise.

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Contrairement à la France, au Burundi, le régime démocratique en place est issu de scrutins à la proportionnelle comme on le retrouve en Scandinavie ou encore en Belgique. C’est à dire qu’il faut une coalition de plusieurs formations politiques pour gouverner au Burundi. Dans le cas de figure, actuellement, on a le CNDD-FDD, le FRODEBU-NYAKURI, et l’UPRONA.  Il n’est donc pas juste ou vrai d’utiliser le vocable  “le parti au pouvoir” comme le reprend ce rapport tendancieux d’Amnesty International- France. Par ailleurs, ce vocable renvoie à des régimes forts comme on peut les avoirs dans des institutions majoritaires ( comme en France, en Angleterre, etc.)   ou  dans des pays dictatoriaux comme en Égypte par exemple.

Le rapport affirme qu’au Burundi il y a une répression visant la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique et  un regain des violences politiques. Le Burundi n’est plus une dictature avec des institutions inexistantes surtout au niveau local à cause du fameux centralisme d’Etat.  Le Burundi est depuis 2005 une démocratie basée sur un Etat de droit. Une  politique de décentralisation est en cours. Les administrations provinciales (17)  et communales (129) existent. Périodiquement et de manière très fréquente, ces administrations fournissent des rapports avec les réunions et les manifestations  des partis politiques qui ont lieu sur tout le territoire burundais. Voilà une base solide sur laquelle Amnesty Internationale – France  aurait dû  se pencher pour affirmer ces divers restriction de libertés. De plus, il existe au Burundi une Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH). Normalement, elle fournit des rapports ( Voir le Rapport 2013 et le Rapport semestriel 2014).
Ces sources  auraient pu permettre de manière concrète à Amnesty internationale-France  de ne pas tomber dans les travers de la campagne électorale déjà en cours au Burundi où les divers partis politiques tirent déjà à bouler rouge.

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Ce rapport repose  d’une part  sa critique :

– sur les – Comités mixtes- qui sont une sorte de “Gardien de la Paix” à la Burundaise ( des citoyens non armés ) comme on en trouve dans de nombreux pays dans le monde. Ce sont des citoyens qui participent à aider l’autorité publique  à veiller à la paix et à la sécurité locale. Au Burundi, ce sont des citoyens bénévoles appartenant à tous les partis politiques (ou sans parti ), à toutes religions, à toutes les ethnies, femmes, jeunes ou vieux. Généralement, ce sont les mêmes citoyens qui participent de manière volontaires et assidus aux Travaux de Développement Communautaire TDC. Ils ont en commun de vouloir que leur localité se développe en paix. Contrairement à ce rapport d’Amnesty International – France,  les – Comités mixtes-  il ne s’agit pas que de jeunes Imbonerakure du CNDD-FDD;

– sur  le fameux câble  du mois d’avril 2014 ( sorti en pleine commémoration souvenir du Génocide de 1994 au Rwanda ) émanant du bureau de l’ONU au Burundi (BNUB), qui accusait ouvertement l’armée burundaise d’armer les jeunes du CNDD-FDD  pour les préparer “à un Génocide”. Le gouvernement burundais a exigé des preuves de ces  accusations graves du BNUB. Jusqu’à présent, le BNUB ne les a jamais fournies ;

– et sur l’emprisonnement de  M. Pierre Claver Mbonimpa ( un ancien policier sous la Dictature reconverti en véritable défenseur des Droits de l’Homme ) qui avait accusé l’Etat du Burundi et le CNDD-FDD de préparer une milice de jeunes burundais en RDC Congo. Ces propos graves de  M. Pierre Claver Mbonimpa avaient pour intention de créer une certaine animosité entre le Burundi et la RDC Congo. Et surtout, pousser la communauté internationale a aidé l’opposition burundaise à mettre le CNDD-FDD sur le banc de touche.
Depuis Kinshasa, à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), pendant la semaine du 20 au 27 juillet 2014,  le  Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo RDC de S.E. le Président KABILA ,  M. Lambert Mende ,  a fustigé cette société civile burundaise qui propage de fausses informations  négatives et dangereuses pour la  sécurité dans la région des Grands Lacs africains, et en particulier  en RDC Congo.  M. Lambert Mende l’a répété et redit avec certitude, qu’ « il n’y a  aucune milice burundaise en formation sur le territoire de la RDC Congo ».

Ainsi l’argumentaire de ce rapport d’Amnesty International est dès lors basé sur des mensonges et  est totalement caduc.

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Ce rapport d’Amnesty Internationale – France reprend mot pour mot  les campagnes politiques :  – d’une part menée par l’élite des enfants de la Dictature des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya ) qui contrôle plus de 90% la société civile burundaise qui a accès aux média et aux financements extérieurs;  et de l’autre, par l’opposition violente de l’ADC Ikibiri.  La Dictature des Bahima burundais a régné en maître sous une criminalisation socio-économique sans précédent et a fait en près de 40 ans de pouvoir au Burundi plus de 4,5 Millions de victimes parmi les Barundi : Le fameux génocide-régicide contre les Bahutu Barundi. En d’autres mots,  ce sont les enfants de ce régime dictatorial (qui n’a pas été jugé pour ses actes) qui, aujourd’hui, sont devenus la référence pour Amnesty Internationale au détriment du nouveau régime démocratique …

DAM, NY, AGNEWS, le 29 Juillet 2014.

News Reporter

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