A Rumonge, commune Buyengero, M. Cyprien Ndayizamba, représentant légal adjoint de l’Association pour le soutien des enfants non accompagnés du Burundi (ASSENABU), propose au gouvernement et à la Commission Nationale des Terres et autres Biens (CNTB) de créer des comités de suivi concernant les conflits fonciers au niveau des collines, permettant ainsi de compter sur le savoir des anciens qui y vivent encore …
Pour la population de cette localité, il y en a qui sont “pour”, mais une majorité est contre cette idée. Car, les vieux, qui sont encore vivant dans ces collines, sont Hima pour la plupart, arrivés vers les années 60 et 70. Avec eux, les fils ou filles ( ou petits fils ou petites filles ) des victimes du Génocide n’auront aucune chance. Ils préfèrent laisser ces dossiers au niveau du CNTB…
Au Burundi, spécifiquement à Rumonge et Makamba, les litiges fonciers opposent surtout les enfants descendants des riches propriétaires fonciers qui ont été massacrés ou ont fui le pays entre 1965 ( fin de la monarchie des Barundi – Ingoma y’Uburundi – 1965-1966 ) et 1972 ( le Génocide Régicide des Barundi commis par les Hima burundais : https://burundi-agnews.org/genocide.htm ).
Rumonge et Makamba, 2 provinces riches du Burundi, ont été, en 1972, l’excuse trouvée pour la spoliation, par le nouveau pouvoir Hima burundais, pauvre socio-économiquement, du dictateur Michel Micombero, pour commencer le Génocide contre les BARUNDI en 1972.
Le Régime Micombero évoqua le présence d’une rébellion au Sud du pays pour aller déclencher le massacre et s’accaparer des biens des victimes.
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 22 novembre 2016