{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 11 juillet 2010 – Les consultations populaires réalisées au printemps 2010 au Burundi ont permis de révéler au grand jour une vérité. Le Burundi des citoyens n’est pas celui que présentent toutes ces organisations civiles nées majoritairement sous la dictature ou pendant la guerre civile (1993-2003). “Il s’agit de deux visions totalement différentes” , explique un Burundais orphelin de 1972 et ex-locataire des camps de Tanzanie 1995 à 2004. Aujourd’hui, à plus de quarante ans, Albin dit souvent ne pas comprendre cette “société civile” agressive vis à vis de ce qu’ils appellent les “autorités au pouvoir”. “FORSC, OAG, ITEKA, APRODH,OLUCOME, LDGL etc. avec leurs amis de HRW ou ICG, n’ont jamais par exemple contester les nominations du dictateur BUYOYA au sein de l’OIF.
Le dictateur Buyoya, avec son 1,5 million de victimes Barundi (1), va présider un panel de haut niveau sur l’alerte précoce et la prévention des conflits aux Secrétariat Général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de son ami Abdou Diouf.
” Aucune contestation ! Elles (-ces organisations-) trouvent cela totalement normale ! Là sont les types de malentendus avec cette – société civile – que les – consultations populaires – vont certainement mettre à jour. Par exemple, cela est inacceptable pour les Barundi. Cet homme va être jugé par les Barundi pour ce qu’il leur a fait. Les Barundi sont un des seuls peuples à s’être défait de leur dictature militaire … Nous avons fait la guerre. Nous avons gagné. Nous avons ramené la Démocratie en 2005. Nous venons d’asseoir la Démocratie avec les élections 2010 qui ont éclairci la scène politique burundaise des bricoles d’Arusha. Bientôt cette homme -Buyoya- on le jugera que cela plaise ou non à ses amis français ! “, termine ce Burundais rencontré en province de Muyinga.
(1) Le Génocide des Barundi, et les Camps de concentrations au Burundi.