A Rutana ( au Sud Est du pays), dans la salle du Centre Pastoral, ce vendredi 22 janvier 2016, la Commission nationale du dialogue inter-burundais (CNDI) a organisé la 3ème session du dialogue interburundais ayant pour thème : « les dialogues inter-burundais, dans l’optique de trouver la solution des conflits qui hantent le Burundi ».
Dès ce matin des centaines de citoyens attendaient devant la salle le début de la session du dialogue interburundais.
Après une prière pour bénir cette journée, la CNDI a commencé par parcourir toutes les dates pertinentes du conflit burundais. C’est à dire depuis l’assassinat du héros de l’indépendance, le prince Louis Rwagasore, jusqu’à nos jours. Ce qui s’observe de manière constante, ce sont les troubles pendant la période électorale. Par exemples, les évènements de 1965, de 1972, de 1988 et celles 1993, sans oublier la situation qui prévaut de nos jours. C’est pourquoi, dit la CNDI, le gouvernement du Burundi a jugé bon de mettre en place notre Commission nationale du dialogue inter-burundais (CNDI) pour aider à trouver une solution à ce problème ensemble …
La proposition de la CNDI aux participants de mettre leurs doléances et idées sur papier, car ils étaient très nombreux, a été refusée par l’assemblée. Les Barundi souhaitaient parler. Heureusement la séance était enregistrée : http://mixlr.com/nationvox
L’idée étant, que de ce dialogue, ressorte des idées pour aider à construire un pays paisible, calme, prospère et démocratique.
Quelques propositions des participants à ce dialogue :
– Respecter la Constitution et les accords d’Arusha et sans exception ;
– Mettre en place des stratégies pour booster l’économie Burundaise, car la pauvreté freine la démocratie;
– Responsabiliser les media burundais car l’irresponsabilité des media peut nuire tout un pays;
– Donner du travail à la jeunesse burundais ( près de 70% de la population burundaise ) car sans travail, la jeunesse est vulnérable,il faut du travail pour renforcer la démocratie;
– Faire respecter les résultats des élections libres et inclusives, seul moyen de renforcer la démocratie;
– Juger les criminels du passée pour renforcer la démocratie;
– Être ( le Burundi ) autosuffisant financièrement et être fier d’être indépendant, cela va renforcer la démocratie;
– etc.
Plus de 800 personnes ont participé toutes les ethnies du pays représentant les partis politiques, les parlementaires, les élus locaux et les différentes catégories socioprofessionnelles.
Au Burundi,le dialogue interburundais a pour objet la recherche de solutions durables afin d’assoir une véritable démocratie dans le pays.
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DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 22 janvier 2016