A Bujumbura, ce vendredi 24 juin 2016, M. Innocent NSABIMANA, Secrétaire exécutif de l’ Observatoire des Médias d’Afrique centrale (OMAC), a indiqué que sur le plan qualitatif,on n’a pas constaté de dérapage déontologique ces derniers mois.
Selon AGNEWS, ce rapport de l’OMAC montre qu’il y a un progrès déontologique des media au Burundi ces derniers mois … En effet, en 2015, le dérapage déontologique de certains média privés burundais ( RPA, Insanganiro, Bonesha, TéléRenaissance … ) a poussé des dizaines de milliers de citoyens Burundais à l’exil ( Rwanda, RDC, Tanzanie). Ces média ont relayé des rumeurs d’insécurité alors que ce n’était pas une réalité. Par exemple en avril – mai 2015, seul 4 quartiers de Bujumbura sur 2913 collines et quartiers que comptent le Burundi étaient en insurrection. Le journaliste pouvait – il informer la population burundaise dans son intégralité et le monde en général ( relayée par RFI, AFP, BBC, REUTER, etc ) en disant que le Burundi était à feu et à sang ? Avec ces fameux Rumeur Radio ou Rumeur Media, ces média privés ont été des outils de la Révolution de Couleur entreprise par les ennemis des Barundi qu’on était à ce moment là les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et le Réseau civil – politique et militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA, qui souhaitaient changer le régime démocratique burundais par le coup d’état militaire du mercredi 13 mai 2015. La justice burundaise reproche à ces média privés et à leurs journalistes, aujourd’hui exilés en Europe et au Rwanda, ce comportement criminel – non déontologique – qui a été le leur. Le HCR a parlé de 260 000 réfugiés burundais qui se sont exilés dans la région.
M. NSABIMANA insiste sur le fait dans le rapport OMAC que les journalistes burundais : 1 – doivent savoir que le Burundi n’est pas que Bujumbura – la capitale ( il y a de plus en plus de grandes villes qui sont entrain émergées au Burundi ) et – 2 Ne doivent pas que couvrir la politique et le sécuritaire mais s’étendre aussi sur les autres sujets de la vie sociale des Burundais.
Le Burundi est un des pays de l’Afrique qui possède une des vies médiatiques les plus ouvertes. La société burundaise est ouverte à liberté de la presse. L’OMAC a été créée lors d’une assemblée générale tenue à Kinshasa (République Démocratique du Congo), du mercredi 5 au vendredi 7 décembre 2002. Il s’agit d’une structure regroupant les médias d’ Afrique centrale.
DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 26 juin 2016