Ce spécialiste des médias constate : ” Aujourd’hui, ces journalistes, interrogés par le parquet, condamnent l’Etat du Burundi, et remettent en cause la justice du pays… Ils profitent même pour s’attaquer au parti CNDD-FDD qui fait parti du gouvernement, l’accusant de tous les maux de la nation … Ce qui est plus grossier encore, par rapport au travail journalistique, est le fait que les journalistes de ces radios, en ce qui concerne ce grave massacre de Gatumba, ne se concentrent qu’uniquement sur la personne qui a été arrêté en flagrant délit (le principal accusé) c’est à dire M. Nzarabu.”
Toujours d’après notre spécialiste :” L’interview de ce principal accusé est devenu – le journal quotidien – pendant plusieurs des jours durant, radiodiffusé par ces radios, notamment la RPA … Alors qu’il ne fait aucun doute qu’il est un des responsables du massacre (Il a été pris en flagrant délit). Une fois le micro en main, ce principal accusé du massacre, depuis la prison, s’en donne à coeur joie et accuse désormais la police, et les services de renseignement burundais … Il s’agit d’un renversement à 180 degré de la vérité des faits. Qu’ont ils promis les gens derrière cette stratégie médiatique à ce pauvre accusé ? D’où la question que le parquet burundais pose : Pour qui travaille ces médias ? Au lieu d’aider le citoyen à mieux comprendre ce qui s’est passé, en faisant des interviews aux badauds qui étaient là lors du massacre de Gatumba pour savoir ce qu’ils ont vu ou entendus réellement … Car tous ceux qui étaient au bar « chez les amis » (lieu du massacre) à Gatumba à ce moment là ne sont pas tous morts. Où sont leurs témoignages ? Ces témoins confirment-ils que les massacres ont été perpétrés par les policiers comme M. Nzarabu (le prisonier pris en flagrant délit ) voudrait – il désormais nous le faire croire ? “
Le spécialiste termine : ” Il s’agit là d’une guerre médiatique que mène ces radio contre le régime Nkurunziza (président du Burundi) en place. Ces journalistes savent que nombreux citoyens croient tout ce qu’ils disent sur les ondes. Là il s’agit dès lors d’une réelle intoxication … La vérité judiciaire attendue, n’est plus dès lors nécessaire, car ces média ont déjà tout dit. Avec comme argument principale, le témoignage de M. Nzarabu (le prisonier pris en flagrant délit )… Ce sont ces médias burundais qui souhaitent être crédibles alors que le parquet remarque qu’elles sont les instruments politiques de divers lobbies… Le problème est donc que ces journalistes burundais ne font plus leur métier objectivement et professionnellement …”