Les USA souhaitent le retour des putschistes dans les institutions démocratiques burundaises …
A Bujumbura, ce lundi 14 septembre 2015, S.E. Gaston Sindimwo, le Vice Président du Burundi, a reçu en audience M. W. Stuart Symington, vice-secrétaire du département US américain chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.
De manière diplomatique, l’ambassadeur Symington a dit : « le Burundi est venu de très loin … Mais c’est aux Burundais de le décider. Tout le peuple burundais compte, et nous suivrons vos pas. ». Et S.E. Gaston Sindimwo lui a répondu que le dialogue sera bientôt amorcé, et que la paix et la sécurité priment en matière de priorités gouvernementales.
Voilà comment cela se traduit dans la vie réelle … Les USA, comme la Belgique et la France, souhaitent que les Barundi intègrent dans leurs institutions démocratiques les agents burundais que ces pays utilisent pour déstabiliser le Burundi. Ils voudraient que les Barundi ouvrent le dialogue avec ces derniers. Mais à Bujumbura, on répond que seul les élus du Peuple ( ou ceux qui en ont la légitimité ) ont droit de conduire les affaires politiques dans un état démocratique. Car ces Burundais ( forces endogènes au service des forces exogènes ) que les USA ( France et Belgique) veulent incorporer dans les institutions burundaises n’ont aucune légitimité.
Le Burundi, entre avril et mai 2015, a été victime d’une Révolution de Couleur ou tentative de changement de régime, orchestrée par les USA, la France et la Belgique, qui devait aboutir à un Coup d’Etat, celui du mercredi 13 mai 2015, qui a échoué. Depuis le mois d’août 2015, des assassinats ciblés contre les hautes personnalités burundaises sont organisés depuis Kigali avec l’aval des USA, de la France, et de la Belgique …
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 15 septembre 2015