AGNEWS répond aux questions de l’heure pour comprendre la situation de crise au Burundi :
6ème Question – Qui sont les manifestants anti-Nkurunziza ou NON AU 3EME MANDAT ??
- Burundi: Pourquoi y a t’il des gens qui manifestent au Burundi ? mai 22, 2015
- Burundi: Qui sont les leaders de ces manifestants violents anti 3ème mandat ? mai 23, 2015
Il y a 2 groupes essentiellement, membres du Collectif anti-NKURUNZIZA, qui manifestent :
Le premier groupe est composé de manifestants, très bons enfants, qui sont majoritairement des “grooms burundais” ou des employés de maison, ou des jeunes de quartiers, qui sont payés au per Diem ( une somme par jour) pour participer aux manifestations. Ce sont les ONG FOCODE et FORSC ou les leaders de ces derniers qui payent. Ces ONGS sont, eux-mêmes, financées par l’Union Européenne et les USA.
Le deuxième groupe de manifestants est, lui, composée d’agitateurs.
Il y a 4 profils d’agitateurs :
- Le premier, il appartient aux milices d’anciens Sans Echec Sans Défaite ou JRR ( milice d’Extrême Droite Hima Burundaise – https://www.burundi-agnews.org/Exdroite.htm ) qui sont membres du parti anarchiste violent du MSD de M. Alexis Sinduhije. Un grand nombre, parmi ces derniers, ont été formés militairement au près de la milice Force Négative en RDC Congo : Le M23.
- Le deuxième , lui, est membre de l’UPD, l’aile ADC IKIBIRI ( qui est un rassemblement de partis politiques burundais qui ont perdu démocratiquement les élections en 2010, soutenues par la France et la Belgique. Ces formations politiques se sont radicalisés et on pactisait en RDC Congo avec la milice force négative du M23 ). L‘UPD/ADC IKIBIRI s’est fait connaître en 2011 avec l’affaire RUVAKUKI. L’UPD/ADC IKIBIRI avait créé une rébellion du nom de FRD-Abanyagihugu , basé en Tanzanie, qui avait terrorisé le nord du Burundi.
Le troisième type d’agitateurs parmi les manifestants, est un militant violent et terroriste, partisan de M. AGATHON RWASA. Ce sont des agitateurs perturbés, psychologiquement, qui n’ont connu dans leurs jeunesses que la guerre. M. AGATHON RWASA était l’ancien leader rebelle du FNL/PALIPEHUTU, expulsé de son parti pour son ignorance et incompétence politique ( manque d’intelligence politique ) et ses excès de violences ( “assassinat au quart de tour” ). Aujourd’hui, RWASA s’est allié au réseau de l’ancien Dictateur Hima Pierre BUYOYA ( les réseaux des HIMA Burundais ) notamment avec le Président de la Fondation pour l’Unité, la Paix, et la Démocratie , M. Charles NDITIJE, lui même rejeté par sa formation politique l’UPRONA (ex-parti unique sous la Dictature).
Certains agitateurs de RWASA AGATHON ont participé au massacre de GATUMBA en août 2004 ( massacre des Banayamulenge), mais aussi au massacre de GATUMBA en 2013 ( exécutions dans un bar de Gatumba de 39 citoyens Barundi ). M. RWASA AGATHON apparaît sur cette photo aux côtés du leader de la force négative en RDC Congo M23.
- Le 4ème type de manifestants, il s’agit de Rwandais, ou de Banyamulenge, membres de la milice des forces négatives en RDC Congo du M23. Ils participent aux projets géopolitiques régionales ANGLOSAXONS ( USA / UK ), auxquels est associé l’Union Européenne – France/Belgique en tête, de démantèlement de la RDC Congo en 4 morceaux. Leur objectif est bien entendu la guerre au Burundi qui ferait tache avec un guerre en RDC Congo pour l’annexion du SUD-KIVU, ouvrant la porte vers le KATANGA ( le fameux Graal du CONGO ). Le Coup d’Etat militaire manqué au Burundi le mercredi 13 mai 2015 avait pour ambition de remettre au pouvoir les militaires HIMA burundais ( les Réseaux BUYOYA -SINDUHIJE ) , pour reprendre comme dans les années 1996-2003 la route vers le CONGO ( ex-Zaïre ).
En conclusion, les leaders de ces manifestations sont responsables devant la Loi burundaise de ce projet de déstabilisation étrangère vis de l’Etat du Burundi, dont ils sont les instruments. Comme on peut le comprendre des à présent, ces groupes d’agitateurs, pas des enfants de chœur, sont responsables des affrontements violents contre les forces de l’ordre du Burundi. Ce sont eux qui tuent et depuis quelques jours commencent à employer des méthodes terroristes ou de guérilla urbaine. Leur idée est de conduire le Burundi à la guerre si on ne les y contraint pas attend.
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 25 mai 2015