A Bujumbura, ce dimanche 9 novembre 2014, les 3 administrateurs des communes Kinama-Gihosha-Cibitoke ont voulu réagir aux rumeurs d’insécurité qu’entretiennent les média privés des enfants de l’élite de l’ancienne dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) sur un soi-disant groupe qui sème la terreur la nuit dans leurs communes respectives.
Mme Jeanne Nakiteretse, administrateur de la commune urbaine de Kinama, M. Vianney Rukanura, administrateur de la commune urbaine de Gihosha, et M. Emmanuel Niyongabo, administrateur de la commune urbaine de Cibitoke, s’inscrivent en faux contre cette stratégie exécutée par certains médias privés burundais de – manipuler les frustrations – à quelques mois des élections démocratiques de 2015.
Dans ces 3 communes burundaises précises, les partis politiques CNDD-FDD, Frodebu, FNL, CNDD, MRC-Rurenzangemero, Frodebu Nyakuri et MSD organisent leurs activités politiques en toute quiétude. Il a fallu seulement que la police mette la main sur 8 bandits armés qui avaient des activités dans ces 3 communes voisines pour qu’une rumeur d’hommes armées masqués commettant des forfaits dans ces communes la nuit apparaissent …
Vendredi, le vice président du Burundi, lors d’une séance d’information avec le corps diplomatique présent dans le pays, a tenu à rassurer sur le fait que la sécurité est bonne dans son pays [ http://www.burundi-gov.bi/Burundi-Securite-Le-Premier-Vice ]. Mais, en même temps, il a dénoncé ce travail médiatique jouant avec les frustrations …
Depuis quelques mois, le réseau FRANCO-BELGO-BURUNDAIS ( le Burundi-Hima Belgo-French Connection – BHBFC ) [1] tente de manipuler, en utilisant les média locaux privés burundais ( qui viennent de recevoir un financement conséquent ) et les média internationaux RFI et AFP , le sentiment de – frustrations collectives [2] – burundais (le génocide-régicide du Burundi [ https://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ]),régional ( la guerre aux Kivu et le génocide Rwandais de 1994), et international ( la menace islamique et le génocide Rwandais de 1994 ) à quelques mois des élections… C’est ce mode d’attaque médiatique (qui est un rassemblement de travaux d’experts en sociologie et en communication ) qui a produit – les fameuses révolutions arabes-. L’objectif de ce réseau BHBFC est de tout faire pour que les élections de 2015 n’aient pas lieu au Burundi… Hier, l’AFP titrait – Burundi: l’ONU appelle au dialogue pour éviter “le pire” évoquant la parole du conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, le Sénégalais Adama Dieng, ( Réseau France-Afrique, une connaissance de M. Parfait Onanga Anyanga, originaire du Gabon, représentant du Bureau des Nations Unis au Burundi BNUB ) qui a lancé samedi 8 novembre 2014 à Arusha, en Tanzanie, un appel au dialogue au Burundi pour éviter “le pire” avant les élections générales de 2015. Puis, RFI ajoutait – Burundi: des bandes d’hommes armés de machettes sèment la terreur – … Ces 2 communiqués avaient pour but d’annihiler le travail de communication du Vice Président burundais de vendredi…
Face a cette attaque masquée du BHBFC, qui coûte très cher en terme politique et financier au Burundi, de plus en plus de citoyens Barundi attendent des actions du gouvernement plus ferme à l’égard de ces média et de ce groupe plus particulièrement.
[1] Lire – Burundi-Sécurité: Une menace Franco-burundaise muée sous la Globalisation [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=14753 ] et Burundi/Elections 2015 : Le BHFFC évoque un échec à la 3ème évaluation [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=15028 ]
[2] M. Raphaël Liogier, Professeur à l’IEP (Institut d’Études Politiques) d’AIX-en-Provence. Il a écrit “Ce populisme qui vient” edition Broché – 21 septembre 2013.
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 10 novembre 2015