A Bujumbura, ce lundi 12 janvier 2015, la Mission d’observation électorale de l’ONU au Burundi (MENUB) a officiellement lancé ses activités sur le sol burundais sans l’accord de l’Etat du Burundi. Ce lancement des activités du MENUB se fait alors que les missions du MENUB sont en discussion entre l’ONU et le Gouvernement du Burundi…
Voici ce que rapporte un personnalité de la diplomatie burundaise : “En décembre dernier, quelques jours après la descente du drapeau de l’ONU pour matérialiser la fer mettre du BNUB et le passage du Burundi du statut de pays post conflit à pays normal tourné vers le développement, un document portant statut de la MENUB avait été élaboré et accepté par les deux parties. Le document signé côté gouvernement fut envoyé à NewYork pour signature par le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des questions politiques. En cours de route, le document aurait été porté à la connaissance de l’ADC ( ADC IKIBIRI ) et de certains ténors de la société civile ( les enfants de la Dictature des Bahima burundais ) qui ont recommandé de changer quelques articles et de piéger le gouvernement comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire. Coup de théâtre!
Alors que le gouvernement s’attendait à recevoir un document signé par l’autre partie, que grande ne fut sa surprise en voyant des lettres de transmission d’un autre document nouveau mais portant la signature du haut responsable onusien! Une manière de faire pression sur le gouvernement et de le pousser à signer les yeux fermés. Devant cette situation, le gouvernement a demandé de discuter des modifications portées au document. Il s’attendait à ce que la cérémonie de lancement des activités de la MENUB soit aussi reportée. Mais du côté de New York, ils ont préféré maintenir le programme et retarder les discussions sur le document. Et le Gouvernement ne s’est pas laissé faire.“
Ce qu’il faut savoir, c’est que “Paris” ( la Francafrique), souhaiterait un changement de régime à Bujumbura. La France mise sur l’ADC Ikibiri ( qui est une organisation terroriste inexistante légalement : https://burundi-agnews.org/?p=15643 ) et dont les réels responsables, qui tirent les ficelles derrière, ne sont que les enfants de l’ancien régime militaire des Bahima burundais ( Micombero, Bagaza, et Buyoya) qui a fait en 40 ans de pouvoir plus de 4,5 Millions de victimes Barundi parmi les Filles et Fils de l’ancien Royaume millénaire du Burundi- Ingoma Y’Uburundi- [ https://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ] déchus entre 1965 et 1966 : le fameux Génocide-Régicide des Barundi – https://www.burundi-agnews.org/genocide.htm
Le diplomate burundais termine : “La ruse du cheval de Troie aurait placé le Burundi sous tutelle de l’ONU en ce sens qu’il allait revenir à la MENUB de valider les résultats des élections, de contrôler le fichier électoral et de se comporter comme dans un territoire non encore indépendant. Cette ruse a bien marché en Côte d’Ivoire. Comme le président Gbagbo avait signé le document reconnaissant à la mission de l’ONU la prérogative de valider les résultats des élections, lorsque la commission électorale a proclamé la victoire du président sortant, l’ONU a tout simplement brandi le document et la farce fut jouée en faveur de Ouattara! Quand on constate que l’ONU commence à ne pas jouer franc jeu avec le gouvernement et qu’elle fait pression pour favoriser l’opposition ( les organisations derrière l’ADC IKIBIRI ) et une partie de la société civile ( celle des Bahima burundais ), l’on doit faire montre de vigilance et de détermination à éviter toute maladresse. Sinon ceux qui tendent des pièges n’ont pas encore dit leur dernier mot“.
Les Barundi ont invité la MENUB à venir – observer le processus électorale au Burundi – et non venir empiéter sur la politique nationale du pays. A partir du mois de Mai 2015, le Burundi va organiser ses 3èmes élections démocratiques successives. A l’heure actuelle, le Burundi n’a plus confiance à l’ONU politique, celui du Conseil de Sécurité. En effet, le poids de la France au sein de cette organisation onusienne envenime les relations politiques avec de nombreux pays africains. Car, toute la géopolitique ( et la géostratégie) française, en Afrique, se joue à l’ONU. Ainsi, tous les fonctionnaires onusiens qui sont envoyés en Afrique, souvent, sont des pions du – Quai d’Orsay – ( la diplomatie française)…
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 15 janvier 2015