A Cankuzo, ce vendredi 18 septembre 2015, M. Désiré NJIJI, gouverneur de la Province Cankuzo, a annoncé avoir entendu des détonations réalisées par des malfrats vers 23h.
La Police Nationale Burundaise (PNB) s’est vite rendu sur place mais il n’y avait plus personne. Apparemment c’était des gens qui souhaitaient se faire remarquer. Tellement, ils ont eu peur des forces de l’ordre qu’ils ont laissé derrière eux, dans un champ de manioc, leurs armes. C’est à dire 5 Kalashnikov, 4 chargeurs et 9 grenades. L’état du Burundi a relancé, juste après les élections démocratiques de 2015, début septembre, sa politique de désarmement des citoyens.
Le Burundi a subi une Révolution de Couleur, soit une tentative de changement de régime, orchestrée par les USA, la Belgique et la France, entre les mois d’avril et mai 2015 [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=18679 ]. Des citoyens burundais, devenus des insurgés, parmi lesquels des militaires, des policiers, des membres des partis d’opposition, de la société civile et certains journalistes, ont été impliqués dans ce plan de déstabilisation du Burundi [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf ]. Des mandats d’arrêts internationaux ont été émis à leur encontre. Actuellement, ces ennemis du Burundi s’essayent à créer une situation de guerre civile mais en vain. En juillet 2015, ils ont tenté de lancer une rébellion à partir du Rwanda, en mobilisant les jeunes hommes parmi les réfugiés dans les camps burundais du HCR( ONU) au Rwanda. Ce qui a échoué. Aujourd’hui, pour que l’on n’incrimine pas le Rwanda d’être derrière, les ennemis du Burundi, essayent de créer la même confusion en partant des camps de réfugiés en Tanzanie… Mais là, les autorités burundaises et tanzaniennes ensemble veillent !
DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 20 septembre 2015