A Bujumbura, commune Mukaza, quartier Nyakabiga et jabe, hier, jeudi 28 janvier 2016, la Police Nationale du Burundi (PNB) a surpris et arrêté 2 journalistes étrangers, M. Philippe Edouard Moore (britannique) et M. Jean Philippe Rémy (français), suite à une information fournie par la population locale…
Ces 2 journalistes, dont l’un était en train de participer à une réunion avec des terroristes burundais qui jettent des grenades et lancent des obus dans Bujumbura. La police burundaise a saisi 1 mortier 60 et ses 2 bombes, 1 fusil de type kalash et ses 7 chargeurs, 2 fusils pistolets avec leurs 2 chargeurs, 1 moto possédant une fausse plaque volée à Rohero après avoir tiré sur le conducteur.
Il se pourrait que les armes saisies aient été utilisés le lundi 4 janvier 2016 contre une citoyenne burundaise (Cfr Photo )…
Selon la police burundaise, M. Philippe Edouard Moore a tenté de fuir avec les terroristes qui étaient en pleine réunion … Le journaliste Moore a été arrêté avec 15 terroristes. Le journaliste français Jean Philipe Rémy a été arrêté alors qu’il se rendait lui aussi à cette réunion. Il a été surpris pendant qu’ il rentrait dans la salle de réunion alors que la police y était déjà présente.
Au Burundi, les 2 journalistes étrangers ont été arrêtés pour raison d’enquête. Au niveau de la loi, si ils ont commis – la faute professionnelle -, le Conseil National de la Communication (CNC) leur retirera leurs accréditations et ils regagneront directement leur pays d’origine. Toutefois si le procureur les juge coupables d’une infraction d’ordre pénal, la justice burundaise appliquera le code pénal burundais dans toute sa rigueur. Sinon ils retrouveront leur liberté. Ce vendredi 29 janvier 2016, M. Gerrit Van Rossum, ambassadeur de France à Bujumbura, et un membre de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH, ont rendu visite aux 2 journalistes détenus au Service National des Renseignements SNR avant qu’ils soient entendus au Parquet Général en Marie de Bujumbura. Les 2 journalistes ont été remis en liberté dans l’après-midi après 3 heures d’interrogatoires. Leurs matériels et leurs téléphones portables ont été saisis et leurs accréditations leur ont été retirées par le CNC.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 29 janvier 2016