A Bujumbura, ce jeudi 1 septembre 2016, le ministère burundais de la Santé publique, en collaboration avec World Vision Burundi, a informé, en conférence de presse, des dernières données statistiques sur la malaria au Burundi.
Voici les dernières données sur le paludisme ou la malaria au Burundi que nous révèlent Dr Thaddée Ndikumana du ministère burundais de la Santé publique et Mme Marthe Mbengue, de World Vision Burundi :
– 1ère cause de mortalité au Burundi soit 40% des motifs de consultation dans les centres de santé au Burundi ;
– 1ère cause de mortalité hospitalière dans une proportion de 36,3% ;
– 18 districts sanitaires affectés depuis la fin du 4ème trimestre 2015 ( Kayanza, Musema, Gahombo, Ngozi, Buye, Kiremba,Kirundo, Vumbi, Busoni, Mukenke, Muyinga, Gashoho, Giteranyi, Buhiga, Nyabikere, Rutana, Kiganda et Rumonge );
– De 801 637 cas de paludisme en janvier 2016 à 388 000 cas en août 2016 ;
– plus de 2000 morts au 1er semestre 2016.
Le Burundi dispose d’un programme national intégré de lutte contre le paludisme(PNILP). Selon Dr Ndikumana, pendant toute l’année, la transmission du paludisme est possible au Burundi. Toutefois avec 2 pics, ce sont les périodes d’Avril à Juin et de Novembre à Décembre. 100% de la population est exposée au risque de le contracter. L’endémicité varie d’un endroit à l’autre selon la climatologie et l’altitude. 90% de la transmission du paludisme au Burundi se fait autour des marais.
Selon des chiffres de 2011 (OMS), le paludisme ou la malaria tue 781 000 personnes par an dans le monde, principalement des femmes et des enfants d’Afrique subsaharienne.
DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 4 septembre 2016