Le Burundi se retire de la Cour Pénale Internationale CPI à cause de son instrumentalisation ( manque d’indépendance ) sur base de Guerres Humanitaires menées par les occidentaux contre les pays africains.
A Bujumbura, ce mardi 18 octobre 2016, S.E. NKURUNZIZA Pierre, le très populaire Président africain du Burundi [ https://burundi-agnews.org/tdc/ ; https://burundi-agnews.org/inaugurations/ ] a promulgué la loi n° 1/14 portant retrait du Burundi du statut de Rome de la Cour Pénale Internationale CPI.
Ainsi, a précisé Me Aimé-Laurentine Kanyana, ministre burundaise de la Justice et Garde des sceaux, cette nouvelle loi n° 1/14 du 18 octobre 2016 , en son article 2, abroge toutes dispositions antérieures notamment la loi n°1/011 du 30 août 2003 portant ratification par la République du Burundi du Statut de Rome de la CPI ainsi que son instrument de ratification.
Voici le document l’ attestant : https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/10/bdi_burundi_cpi_out_2016.pdf
Le Burundi avait ratifié le samedi 30 août 2003 le Statut de Rome de la CPI adopté à Rome le vendredi 17 juillet 1998. L’aventure de la CPI se termine avec le Burundi parce que elle est devenue – un instrument de Guerre Humanitaire – utilisée par les USA et les Européens contre les pays africains qui n’acceptent pas leur domination politique et économique ( néocolonialisme ).
En 2015, les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et le réseau media-civil-politique-militaire de l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA avaient fomenté une Révolution de Couleur ( Tentative de Changement du régime démocratique ou Insurrection ) au Burundi. Le mercredi 13 mai 2015, leur coup d’état militaire ayant échoué, ces agresseurs du Burundi ont commencé à mener – une Guerre Humanitaire contre les Barundi – , avec pour objectif de renverser cette fois-ci le régime démocratique burundais par le biais du droit international humanitaire qui met en balance 2 principes fondamentaux : la souveraineté de l’Etat et le droit de l’individu. Par exemples, l’idée des agresseurs du Burundi est de fournir à la CPI une liste de toutes les personnalités civiles et militaires ou policières burundaises qui comptent. Un fois condamné par la CPI, le changement de régime au Burundi pourra être réalisé.
Ainsi, sans justification légal, bafouant la Souveraineté de l’Etat, le lundi 25 avril 2016, Mme Fatou Bensouda, procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), a annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire sur les violences commises au Burundi depuis avril 2015 ( début de la Révolution Colorée ), tout cela sur base d’éléments fournis par l’ONG Américaine HRW [ http://www.sentinelle-droit-international.fr/?q=content/cpi-ouverture-d%E2%80%99un-examen-pr%C3%A9liminaire-sur-la-situation-au-burundi et https://www.hrw.org/fr/news/2016/02/25/burundi-les-enlevements-et-les-meurtres-repandent-la-peur ], financée par la Fondation Soros, c’est à dire les services secrets américains C.I.A ( cfr . cas de la Libye )…
Début octobre 2016, le Burundi a répondu qu’il s’opposait à cette examen car la Procureur n’avait pas invoqué dans sa décision les principes fondateurs de la complémentarité dans le Statut de Rome pour justifier son intervention, en ne citant aucune autorité en vertu du Statut de Rome et en ne démontrant pas comment le seuil d’intervention a été atteint. Le Burundi s’est opposé avec véhémence et a rejeté cette décision d’ouverture d’un examen préliminaire car mal conçue et injustifiée en droit et en fait. Le Burundi dispose d’un cadre juridique efficace, efficiente et indépendante qui enquête et poursuit tous les crimes relevant de la compétence de la CPI commis sur le territoire national. Son organe judiciaire est indépendant tel qu’inscrit dans la Constitution (Titre VIII, articles 205-236 de la Constitution du Burundi). Un rapport d’enquête judiciaire burundais sur la période que souhaite enquêter la CPI existe et des procès relatifs a des crimes commis pendant cette période ont commencé depuis 2015 à nos jours [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/10/20150909_justice_burundaise_rapport-commission-enquete_insurrection_final.pdf ]. La justice burundaise n’a jamais cessez d’être fonctionnelle .
Concernant cette Guerre Humanitaire, le Burundi est fâché sur le HCR Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU car certains de ces fonctionnaires , notamment européens et américains, ont trompé et continuent à tromper l’opinion internationale sur le nombre de réfugiés burundais victimes de la Révolution colorée de 2015 ( ou Insurrection ). En effet, plus de 160 000 réfugiés burundais ( qui avait fui sous la Dictature militaire Hima Burundaise Micombero-Bagaza-Buyoya entre 1965-66 et 2005 ) qui vivent en Tanzanie depuis 1972, sont en processus de naturalisation depuis les années 2000 en Tanzanie. Ces réfugiés qui ont décidé de devenir Tanzaniens, en demandant la naturalisation, ont été comptabilisés dans le chiffre élevé que continue de fournir le HCR ( pendant cette période précise de Guerre Humanitaire que mène ces pays agresseurs du Burundi). Le scandale est là ! Les média occidentaux sont friands du chiffre de 250 000 ( ou actuellement 300 000) réfugiés car c’est plus vendable, pour faire condamner l’Etat du Burundi sur base du droit de l’individu – que évoquer les plus ou moins 90 000 réfugiés ( dont la majorité sont prisonniers au Rwanda ).
DAM, NY,AGNEWS, le jeudi 20 octobre 2016