Le BURUNDI FASO est le terme qu’ont utilisé les journalistes du Washington Post le jour du Coup d’Etat militaire HIMA au Burundi le mercredi 13 mai 2015. Ces journalistes américains étaient apparemment au courant de cette REVOLUTION COLOREE AU BURUNDI puisqu’ils ont titré : “BURUNDI FASO ? COUP, REVOLUTIONS AND WHAT’S NEXT FOR BURUNDI …” La suite a été un COUP D’ETAT MILITAIRE RATE et un BURUNDI VIRTUEL à construire. Aujourd’hui, c’est la gestion du BURUNDI VIRTUEL ( LE BURUNDI DES MEDIA ) qui pose problème aux BARUNDI.
A Bujumbura, ce vendredi 12 août 2016, AGnews a rencontré M. Léonard Ndikumana, un personnalité pas comme les autres, qui est un Burundais, ex-réfugié en Allemagne , psychologue de formation, un ancien de la Goethe University Frankfurt … M. Léonard Ndikumana est en vacances à Bujumbura où il se plaît d’ailleurs. Par ailleurs, AGNEWS se permet, pour ceux qui souhaitent découvrir le Burundi de suivre https://burundi-agnews.org/ …
M. Léonard Ndikumana nous dit en souriant : ” Je viens de réaliser un tour touristique à travers tout le Burundi et il n’y a pas de Génocide au Burundi comme la presse Française nous l’indiquait fin 2015. J’étais à Paris, avec ma famille, pour les festivités de fin d’année, et des amis vivant en France, en Belgique, et au Canada, juste à la frontière Américaine, venus pour l’occasion. Et on a échangé sur l’actualité de notre chère Patrie le Burundi.
Les Français nous disaient qu’il y avait une rébellion “juste” qui s’organisait au Burundi. Les Belges parlaient d’un génocide qui était en cours au Burundi. Les Américains expliquaient qu’il y avait un possible génocide à venir ( comme au Rwanda ) et disaient qu’OBAMA avait déjà sanctionné des autorités burundaises …
Moi, l’Allemand, je leur ai dit qu’ils regardaient trop les média et la TV et qu’il devait plutôt téléphoner dans leur famille pour savoir exactement ce qui se passe réellement dans notre pays le Burundi ( ou suivre https://burundi-agnews.org/ ).
En tant que psychologue, je leur ai dit qu’il s’agissait seulement de techniques médiatiques utilisées pour créer un BURUNDI VIRTUEL, objet de communication, propre à la diplomatie de chaque pays ( France, Belgique, USA, Canada ) destinée à son propre opinion publique. Par exemple, cela révèle que la France officielle était déjà dans une perspective de guerre civile en appuie aux Rebelles. La Belgique, avec son Génocide, souhaitait une intervention militaire onusienne au Burundi dans le cadre du chapitre 7, sans le consentement des autorités burundaises. Un peu comme en Syrie ou en Libye. Les USA aussi se préparaient à un intervention dans le cadre du Chapitre 7 au Conseil de Sécurité. Là nous étions fin décembre 2015 : https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_media_internationale_2015.pdf ou https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_media_internationale_2015_USA.pdf“.
M.Ndikumana, toujours en souriant, reprend : “Aujourd’hui en août 2016, je suis au Burundi et j’entends et je vois en regardant sur internet ce que les méchants Mundele préparent contre mon propre pays le BURUNDI, pays où repose mes ancêtres. Venant de la France et la Belgique, il y a l’histoire du journaliste burundais ( sûrement ayant disparu avec l’aide des services secrets rwandais travaillant avec les SINDUMUJA – réseau de HIMA burundais, lié à l’ancien dictateur Hima Pierre BUYOYA ) mais dont on dit avoir disparu subitement au Burundi, avec une annonce de sa disparition qui s’est faite depuis un journaliste burundais qui travaille désormais comme consultant du journal le Monde Afrique, journal créé selon le jeune géo-stratège africain KEMI SEBA par les USA, notamment financés par le milliardaire Georges Soros, patron de HUMAN RIGHT WATCH, INTERNATIONAL CRISIS GROUP, et de la COURT PENAL INTERNATIONAL … Comme on l’a vu fin 2015, tous les pays qui ont fomenté la Révolution Colorée au Burundi en 2015, leurs opinions publiques sont déjà – avec le concours du Burundi Virtuel -, dans une guerre civile en cours au Burundi avec une rebellion ANTI NKURUNZIZA qu’il faut aider et un génocide en cours qu’il faut stopper. Ces derniers jours, le journaliste burundais en question, depuis Paris ou Bruxelles, a indiqué à la Police Burundaise là où il fallait chercher le -corps de journaliste – perdu qu’on est entrain de chercher. Comme par hazard, c’est dans une rivière à Muramvya, comme pour le massacre du Lac Rweru, où 2 corps ont été trouvés avec presque le même modus operandi que ceux Lac Rweru. En août 2014, les cadavres du Lac Rweru ont été identifié comme un meurtre imputable au régime du dictateur rwandais PAUL KAGAME. Mais aucune poursuite du dossier ! Mais, désormais, on voudrait faire croire que c’est le régime démocratique burundais qui recourt à ce type d’assassinats ignobles. C’est un témoin anonyme de la Croix Rouge Burundi qui va apparemment se charger de la suite ou quelqu’un qui était là pour voir les corps sortis de l’eau, avec la Police burundaise. Voilà d’ici quelques jours, la CPI va rentrer en jeu en demander un mandat international contre des personnalités publiques burundaises. L’idée du chapitre 7 au Conseil de Sécurité sera lui aussi lancée.”
M. Léonard Ndikumana termine en disant: ” Pour comprendre les média actuellement, sur ce qu’ils disent sur le Burundi, il est nécessaire de rester plongé dans cet univers psychologique de l’objet média -BURUNDI VIRTUEL – et de sa perception au niveau des divers opinions. Cela est très important pour la DIPLOMATIE BURUNDAISE. Il faut se souvenir que depuis novembre 2015, le Rwanda se prépare à une attaque contre le Burundi ( Cfr. un article du Washington Post ). Le marqueur de l’attaque est lié, à cause du financement de l’opération, au calendrier électorale de la RDC Congo, mais aussi au climat économique ambiant au Burundi. Il faut faire attention à ce que les spécialistes occidentaux et américains vont dire concernant l’économie burundaise. Par exemple les histoires d’El Ninio et ses conséquences catastrophiques dans la région etc … Le Rwanda, qui a participé, à ce que les journalistes du Washington Post ( Cara.F.Jones ; Alies Rijper ; Stephanie Schwartz ) ont appelés le mercredi 13 mai 2015 – BURUNDI FASO – [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/08/bdi_burundi_media_internationale_2015_USA.pdf ], c’est à dire la REVOLUTION COLOREE AU BURUNDI, attend pour entrer en guerre … Le chapitre 7, notamment avec un soutien de l’EAST AFRICAN BRIGADE EASTBRIG. Les autorités burundaises doivent bouger au plus vite vers leurs alliés pour anticiper le piège juridique et militaire qui s’annonce pour le Burundi dans les jours et mois à venir” .
Au Burundi, en 2015, les media internationaux étaient, à eux seuls,responsables de 74% de l’image négative du pays ( se focalisant sur la sécurité, les Droits de l’Homme, et rien sur l’évolution socio-économique ) [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/burundi-2015-les-media-internationaux-egalent-74-de-limage-negative-du-pays/ ]. Selon la sécurité burundaise, le Burundi a subi une guerre médiatique en 2015 qui a réussi à créer un BURUNDI VIRTUEL différent du BURUNDI REEL [ https://burundi-agnews.org/bilan/burundi-2015-securite-la-guerre-mediatique-et-son-burundi-virtuel-en-crise/].
DAM, NY,AGNEWS, le vendredi 12 août 2016