{jcomments on}DAM,AGNEWS,NY, 25/07/2007 – Pourquoi tenter de faire peur … ? – “ Burundi – Le chef des opérations militaires renoue avec le maquis” (Le Potentiel (Kinshasa)) ; Burundi: Réunion du Haut commandement militaire (PANA); Burundi: tous les chefs de la rébellion FNL à Bujumbura reprennent le maquis(AFP) ; – Burundi rebels stir fears by quitting truce team (Reuters) .
Pourtant les militants FNL/PALIPEHUTU ne sont pas un mal pour le BURUNDI. Ce message est destiné à qui ? …
Depuis fin 2003, le FNL/PALIPEHUTU n’est plus une menace sécuritaire au Burundi. La mise en indisposition de son chef charismatique RWASA a mis en déroute l’organisation de ce mouvement politico-militaire.
Devenu une nébuleuse pour la Région, l’étiquette de ce mouvement “FNL/PALIPEHUTU” a servi de couverture pour asseoir certains ambitions de quelques services de renseignement ( Burundais mais aussi d’un autre pays voisin …). Le souvenir n’est pas loin du – fameux “FNL-PALIPEHUTU MANIRAKIZA” – qui bombardait Bujumbura avec des rockets de l’armée burundaise afin que les correspondants internationaux burundais REUTER, PANA, et AFP titrent à l’insécurité généralisée. Le but affiché à cet époque était de démontrer que le BURUNDI n’était pas prêt pour les élections. Bref, la “Transition d’Arusha” devait se poursuivre “ad vitam eternam” ! La mission a échoué car “juillet et août 2005” sont arrivés ! “Vive la DEMOCRATIE ! Vive NKURUNZIZA ! Vive le CNDD-FDD ! “
Dès janvier 2006, l’UPRONA (BUYOYA) s’est investi à la reprise des négociations avec le FNL-PALIPEHUTU en TANZANIE en impliquant le FRODEBU, le CNDD (NYANGOMA), la RDC de KABILA, la FRANCE, et la TANZANIE. Pour cette organisation politique, autrefois Parti Unique sous la Dictature, l’idée est de faire capoter l’esprit des élections démocratiques de 2005. Régionalement, le projet FNL-PALIPEHUTU de BUYOYA est soi-disant de ramener un “Pouvoir modéré” à BUJUMBURA. Derrière ce Pouvoir le FRODEBU, le CNDD(NYANGOMA) et l’UPRONA appuyée par un gouvernement étranger … Modéré signifiant le retour d’un “gouvernement taillé et coalisé comme lors des Accords d’Arusha” et non lié aux Anglo-Saxons !
Bien qu’un “putsch en douceur” a failli être consommé lors de la question de formation d’un “gouvernement”, il y a de cela quelques jours … Apparemment, les “ennemis” de la Démocratie burundaise se lancent dans la manière forte !
Tant que BUYOYA ne sera pas “arrêté et jugé” (responsable de la guerre civile burundaise), la réforme de l’armée burundaise (FDN – PDN) sera rendue très difficile et les tumultes politiques (plus coup bas) se poursuivront !
Le Burundi tente de sortir de 40 ans d’une criminalisation socio-économique instaurée par les Régimes politico-militaro dictatoriaux UPRONA successifs BUYOYA-BAGAZZA-MICOMBERO, responsable de plus de 2 Millions et demi de victimes.