M. Pascal Nyabenda, président national du CNDD-FDD ( Photo: ppbdi.com )
M. Pascal Nyabenda, président national du CNDD-FDD ( Photo: ppbdi.com )

A Bubanza, ce mardi 21 juillet 2015, M. Pascal NYABENDA, Président du CNDD-FDD, 1ère formation politique du Burundi, s’est entretenu au micro de la chaîne de télévision sud africaine ‪SABC‬ sur l’ élection présidentielle qui était en cours.
Les journalistes et les observateurs étrangers et locaux ont pu se rendre compte du calme qui régnait pendant ce scrutin.
Voici l’interview du N°1 du parti CNDD-FDD :

Lundi 20 juillet 2015,  M. Pascal NYABENDA était revenu sur la cause de l’interruption du dialogue inter-burundais, commencé avec le facilitateur ougandais. Dans le Communiqué n° 027/2015 du parti CNDD-FDD du 20  juillet 2015 [ http://www.cndd-fdd.org/COMMUNIQUE-N-027-2015-DU-PARTI-CNDD-FDD-DU-20-JUILLET-2015_a200.html ], le parti CNDD-FDD et le facilitateur semblent avoir découvert la mauvaise foi de l’opposition radicale burundaise. Ces derniers avaient un agenda caché  – celui de mettre en place un Conseil National ( type Syrie ou Lybie ) – , avec la complicité de l’Union Africaine,   qu’ils ont mis à découvert en plein dialogue inter-burundais. Désormais, le Burundi sait que ces opposants radicaux  sont alliés avec les officiers qui ont fait le coup d’Etat militaire du mercredi 13 mai 2015 au Burundi, concocté par les USA, la France et la Belgique, comme point d’orgue de – leur Révolution de Couleur au Burundi à la sauce Burkinafaso – démarré en avril 2015 par l’organisation de manifestations violentes hyper-médiatisées qui avaient lieu dans 4 quartiers de Bujumbura. Avec cette image d’hécatombe ( créée par des techniques de communication ), concentrée dans ces 4 quartiers sur les 3002 quartiers et collines du Burundi, quelques journalistes professionnels étrangers ( de la French Média Network FMN et de la Samantha Power US Connection SPUC  ) avaient réussi, en un temps record, à faire penser au monde entier  que le Burundi était entrain de brûler. Que c’était la fin du monde au Burundi ! Alors qu’en réalité, c’était le calme absolu dans tout le Burundi, sauf dans ces 4 quartiers où des jeunes étaient payés,nourris et soignés ( la Croix Rouge)  pour manifester. Ce n’était que du virtuel réalisé comme au cinéma dans ces 4 quartiers de Bujumbura, mais en réalité, ces journalistes avaient réussi à faire peur aux téléspectateurs du monde entier qui regardent le journal télévisé ( ou sur internet ) et  en même temps,  à de nombreux citoyens paisibles burundais qui ont pensé – saisis d’une peur bleu réveillant des traumatismes non encore soignés ( https://burundi-agnews.org/genocide.htm ) – à s’exiler. Ce sont ces fameux flux de réfugiés burundais dont on parle actuellement en Tanzanie, et au Rwanda particulièrement.

Preuve de l'attaque du Burundi par la French Media Network FMN  et la Samantha Power US Connection SPUC ( Avril - mai 2015 ) - La Révolution de Couleur au Burundi à la sauce Burkinafaso
Preuve de l’attaque du Burundi par la French Media Network FMN et la Samantha Power US Connection SPUC ( Avril – mai 2015 ) – La Révolution de Couleur au Burundi à la sauce Burkinafaso

Selon M. Jean Bigirimana, politologue de l’Université du Burundi : “La justice burundaise a le dossier en main. Les preuves sont accablantes. Et le Burundi et les Barundi attendent des sanctions vis à vis de ces comportements inhumains, que certains s’autorisent sur le continent de l’Afrique, Berceau de l’Humanité.  Les affaires étrangères burundaises devraient aller d’ici peu à l’Union Africaine expliquer et dénoncer fermement ce qui s’est passé au Burundi, avec la complicité de certaines personnalités politiques de l’Union Africaine.  Les affaires étrangères burundaises doivent ouvrir ce débat politique salutaire – PANAFRICAIN – pour l’Afrique. Aujourd’hui, c’est le Burundi, hier c’était la Lybie, le Mali , le Nigéria, la Centrafrique, etc. Les USA, la France et la Belgique ont voulu faire du Burundi leur terrain de jeu et la Présidence de la Commission de l’Union Africaine, au lieu de défendre le Burundi, l’a combattu. Plus encore, elle a jeté le Burundi  en pâture sur la place publique, pour que les charognards et prédateurs  -occidentaux- (  les USA, la France et la Belgique ) s’en occupent. Le Burundi devrait  exiger  à Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine de  présenter – son argumentaire juridique  – expliquant que le Président du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre ne pouvait pas se représenter à ces scrutins démocratiques 2015, chez lui dans son pays. Le Burundi devrait demander sa démission sur le champ car elle est un véritable danger pour l’Afrique“.
 
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 21 juillet 2015

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