A Bujumbura, ce lundi 3 septembre 2016, M. Evariste Ndayishimiye, le nouveau Secrétaire Général du parti CNDD-FDD, a fait un point de presse, présentant un compte rendu succin de sa visite en Tanzanie, où il a rencontré et s’est présenté : 1/ le leader du parti Chama cha Mapinduzi (CCM) de Tanzanie ( 1ère formation politique en Tanzanie ) ; et 2/ à Mze Benjamin Mkapa, facilitateur du Dialogue interburundais externe ( initié par les USA, la France, et la Belgique, par l’intermédiaire de l’Ouganda ), destiné aux Burundais qui ont fui le Burundi suite à la Révolution Colorée de 2015.
M. Evariste Ndayishimiye a échangé avec les leaders du parti ami CCM en vue de renforcer les relations entre partis.Et par la suite, le Secrétaire Générale du CNDD-FDD a rencontré le facilitateur Mze Mkapa Benjamin, à qui il a rappelé que le Burundi n’était pas un pays en crise mais bien en paix… Le leader du CNDD-FDD a invité le facilitateur à se rendre au Burundi pour voir de lui-même mais aussi percevoir comment se déroule le Dialogue Interburundais interne en cours avec la Commission Nationale du Dialogue Interburundais CNDI. Il a demandé au facilitateur d’être l’ambassadeur du Burundi, pays résolument en paix, auprès des Burundais se trouvant dans les différents camps des réfugiés, pour leur demander de rentrer ou qu’ils lui expliquent la raison de leur non retour.
Concernant le CNARED, organisation créée par les autorités Belges, rassemblant le réseau media-civil-politique-militaire ayant organisé le putsch militaire raté du mercredi 13 mai 2015 au Burundi, le patron du CNDD-FDD parle d’organisation politique fictive, qui n’existent pas sur le terrain burundais et qui ne parlent que sur les ondes des média, sans savoir la réalité sur terrain. Les négociations avec une entité politique inexistante au Burundi ( légalement ou sur le terrain ) sont elles nécessaires ? …
Au Burundi, le CNDD-FDD est la 1ère formation politique du pays, gouvernant en coalition avec d’autres partis politiques burundais. Concernant le Dialogue interburundais externe ( appelé dialogue inclusif par les occidentaux ), les Barundi ne veulent pas que les personnes impliquées dans la Révolution de Couleur de 2015 et dans l’actuel Guerre Humanitaire menée contre le Burundi puissent être imposée dans les institutions burundaises par les occidentaux néocolonialistes. Le chef du CNDD-FDD l’a rappelé : « Ceux qui sont poursuivis par la justice devront d’abord répondre avant de dire quoi que ce soit» …
DAM, NY,AGNEWS, le jeudi 6 octobre 2016