{jcomments on}« Au niveau mondial, le tiers des enfants qui ne vont pas à l’école sont généralement originaires des zones affectées par des conflits armés », déclaré hier matin, au Siège de l’ONU à New York, Mme Radhika Coomaraswamy, Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, au cours d’une conférence de presse …
Mme Radhika Coomaraswamy réaffrimait qu’elle poursuivait son combat sans relâche. Voici ce qu’elle annoncait : « La démobilisation d’enfants-soldats a connu un certain succès l’année dernière, et d’ici le mois de novembre de cette année, 900 enfants soldats seront réintégrés à la vie civile ». Comme “success story” la gentille dame évoque le cas du Burundi (et autres) où des enfants soldats ont pu être réformés et réinsérés dans la société civile.
Le Burundi a réellement débuté -sa période post-conflit – en novembre 2003, lors de la signature de l’Accord Globale de Cessez-le-feu qui marque à jamais deux fins : celle de la guerre civile débutée en octobre 1993, et de la dictature militaire féroce vécue par les Barundi pendant plus de 40 ans. Pour preuve, depuis lors, deux élections démocratiques ont eu lieu: en 2005; et en 2010 ! ” Ce petit pays d’Afrique impressionne par ses avancés considérables en matière des Droits de l’homme – notamment ceux touchant la protection de l’enfance- et surtout sa stabilité politique désormais …”, expliquait un observateur onusien. “Le Burundi est dorénavant tourné -vers le développement- comme aime le dire son Président S.E. Nkurunziza Pierre. L’Homme qui a donné la gratuité de l’enseignement primaire et des soins de santé aux enfants barundi …” , rapportait un journaliste présent à la conférence.
En mars 2007, Mme. Radhika Coomaraswamy a réalisé un voyage au Burundi. Elle se disait très optimiste suite au progrès accomplis par le Gouvernement Nkurunziza en matière de protection des enfants affectés par le confit passé [ex. avec la révision du Code pénal rundi – le recrutement d’enfants de moins de 16 ans constitue un crime de guerre au Burundi etc.]. La dame de cœur, comme on aime la nommé dans les rues de Bujumbura, s’était attardé particulièrement sur la question des enfants soldats, des violences sexuelles et de la détention de mineurs associés à des groupes armés. Mme. Radhika Coomaraswamy rapportait : « La situation générale des Droits de l’homme au Burundi s’est considérablement améliorée. Les mesures prises par le Gouvernement burundais en réponse aux recommandations du Conseil de sécurité sont aussi très encourageantes ». ( DAM, NY, AGNEWS, le 13 octobre 2010 )