{jcomments on}A un an des élections en RDC, le chef du Bureau Intégré des Nations Unis au Burundi (Binub), M. Charles Pétrie a fait un point de presse vendredi soir. Il s’est expliqué sur son départ… “Bref, Charles Pétrie avait l’intention de rester au Burundi jusqu’au 31 Décembre 2010, date de la fin du mandat du BINUB, mais son départ a été avancé en raison notamment de la situation politique de plus en plus urgente en Somalie …”, traduit un expert en communication sur place.
“M. Pétrie demande une vigilance soutenue dans la région des Grands lacs. Il s’en prend vivement à certains -politiciens barundi-“, termine ce professeur à l’Université du Burundi. “…Mais si des acteurs politiques décident d’avoir recours à la violence, il n’y aura plus alors de possibilité de recourir au dialogue”, reprend Pétrie.
“Il fait allusion au paradoxe des opposants barundi qui disent vouloir négocier et en même temps exhibe une violence inouïe (cfr. jets de grenades, Massacre de Rukoko etc.) …”, dixit un politologue burundais. “Pétrie donne un message amical à l’opposition burundaise qui a mal digéré sa défaite aux derniers scrutins -démocratiques- du semestre dernier. Pétrie en appelle à plus de maturité de la part de l’opposition”, finit l’analyste politique.
“Mon plus grand regret (au moment de quitter le Burundi) c’est celui de voir que l’opposition s’est retirée du processus électoral”, ressasse M. Petrie. “C’était un pari, mais un pari qui a échoué et par conséquent ils (les opposants) ont failli à la population dont une partie ne se reconnaît pas dans le gouvernement actuel”, a-t-il jugé.
“Les Communales burundaises en mai ont été un très bon indicateur pour le reste des scrutins. L’ -ADC Ikibiri – au Burundi, c’était au départ 870 000 électeurs face à près de 2 500 000 pro-gouvernementaux. Soit plus d’un tiers de l’électorat burundais. C’est un véritable gâchis !”, s’exclame vis à vis de l’expert un participant à la conférence de presse. ». ( DAM, NY, AGNEWS, le 16 octobre 2010 )