De manière générale, les Barundi se disent content du classement de Reporter Sans Frontières (RSF)(*). La 139ème place sur 179 états du monde montre que le Burundi est entrain de devenir un véritable état de droit.
Reporter Sans Frontières a sorti son classement mondial de la liberté de la presse 2011-2012. De manière générale, cette ONG française remarque qu'en Afrique les écarts se creusent entre les bons et les mauvais élèves. Concernant la zone EAC, le Burundi décroche une médaille de bronze. Voici le classement :
La Tanzanie – 34 ème place sur 179.
Le Kenya – 84 ème place sur 179.
Le Burundi – 130 ème place sur 179.
L'Ouganda – 139 ème place sur 179.
Le Rwanda – 156 ème place sur 179.
Le Burundi montre qu'il reste un des pays de la planète où la liberté de la presse existe.
Un député burundais qui a requis l'anonymat s'est félicité pour son pays en espérant que l'année prochaine ce sera encore mieux. Ce dernier rappelle que les tracas qu'éprouvent les journalistes burundais sont souvent dus à des actes répressifs de leur part. Par exemple, dit – il :" Un journaliste qui couvre en participant au activité d'un mouvement rebel qui s'apprète à attaquer le Burundi ! Ou encore -les enfants de la dictature (RPA, ISANGANIRO, BONESHA, TELE Renaissance)- qui, avec leurs radio et télévision, propagent des informations au quotidien qui poussent certains (notamment des jeunes) à passer à l'action de la violence … Bref le 4 ème pouvoir est utilisé pour passer à la violence et non au débat d'idée… Ces derniers ne peuvent pas digérer que – les enfants de l'ex.Royaume millénaire de l'Urundi – soient à nouveau aux commandes de l'Etat depuis fin 2003".
Selon le député anonyme, les journalistes doivent aider les Barundi à débattre et non à retourner à la guerre. Ils doivent être des acteurs positifs pour la démocratie et non des consultants pour des organisations politiques qui collaborent avec des multinationales de vente d'armes.
DAM, NY, AGnews, le 27 janvier 2012.
(*) Reporter Sans Frontières (RSF) – http://fr.rsf.org/