{jcomments on}Dam, NY, 7/03/2008 – En 2007, la situation sécuritaire au Burundi a été bonne dans sa globalité. Le premier trimestre 2007 était plus ou moins satisfaisant. Les trimestres restant ont été relativement bons, avec tout de même en fin d’année 2007 des incidents “ciblés” (violences visant les étrangers et leurs biens au Burundi ) (0).
A Makamba, la semaine dernière, le premier vice-président, le docteur Yves Sahinguvu , issue de l’UPRONA (ex-parti de la DICTATURE), a recommandé le renforcement de la trilogie “administration-population-force de l’ordre”.
Depuis peu, il devient courant au Burundi que des officiels parlent de ce drôle de renforcement. Pendant la guerre civile burundaise (1993-2003), la délation était une habitude que tentait d’instaurer la dictature militaire parmi la population burundaise. Mais sans succès ! Dans une démocratie, il appartient à chaque citoyen de décider de ses propres choix. De plus, actuellement le Burundi est un état qui n’est pas en guerre ! Les policiers déployés dans une région sont souvent des fils du pays. La population burundaise n’a plus la peur des forces de l’ordre autrefois sorties d’un même moule !
Le palipehutu-fnl, au delà du bruit, qu’essaye de lui produire l’opposition burundaise guidée par les aparatchiques du système déchu de la Dictature n’est nuisible aucunement sur le territoire. Ce mouvement politique armée est déstructuré depuis fin 2003.
Un des signes frappant de cette désorganisation est le fait que le PALIPEHUTU-FNL comprend, selon porte-parole, un certain Pasteur Habimana, désormais des citoyens burundais de l’ethnie TUTSI non originaire de Bururi (1). Une nuance inimaginable pour cette organisation ethniste !
Les crimes au Burundi sont plus le fait de la situation de guerre au KIVU voisin ( en RDC Congo ) ou encore des effets négatifs du redéploiement sur tout le territoire national de la police depuis 2005.
En ce moment, la police burundaise est formée depuis peu par des pays comme la Belgique ou la Suède … La présence policière à travers tous le pays est un point positif, mais les répercussions sont très importantes.
La semaine dernière, que ce soit dans le quartier de Musama situé au sud de Kanyosha, ou à Gatumba, de nombreux affrontements entre des hommes en armes et les forces de l’ordre ont été remarqués. Surtout dans les régions frontalières (avec le Rwanda, la RDC ou la Tanzanie), des militaires burundais et des policiers succombent de plus en plus… Ce phénomène est observé depuis l’année dernière. Souvenez-vous , en avril 2007, les réseaux organisés de trafiquants de pétrole venant du Rwanda qui avaient été perturbés par la nouvelle Police burundaise. Le manque a gagné étant tel … Il devient facile de comprendre que certaines bandes mafieuses n’hésitent pas à engager des hommes en armes pour réhabiliter leur marché (trafics de toutes sortes – armes, pétrole, drogues etc – ). D’où la nécessité d’organiser une bonne collaboration avec Interpole ! Il s’agit en général de grand banditisme ! La plus part du temps, les hommes en arme,qui assassinent pour un territoire à contrôler, ne sont nullement des FNL-PALIPEHUTU, mais les médias du Burundi sous la houlette des fils de la Dictature sautent sur l’occasion et l’exploitent en vue de détériorer l’image du pays, en déprimant les potentiels bonnes âmes décidés à aider le Burundi dans sa reconstruction. Par ailleurs, le retour de ce vocable de ” Renforcement de la trilogique” provient du sulfureux “porte-parole de la FDN” le lieutenant colonel Adolphe Manirakiza (2), qui a “son insu”, ne cessent, de dissuader les touristes et les organisations internationaux à se rendre au Burundi, à chacune de ses prises de parole par le biais de Reuters, l’AFP et PANA.