A Makamba, ce samedi 9 mai 2015, les autorités ont accueillit plus de 3000 réfugiés burundais qui se trouvaient au Camp de NYARUGUSU en Tanzanie et qui sont retournés dans leurs ménages en province Makamba au Burundi.
Ils ont été rassurés par le fait qu’ils ont découvert grâce à leurs familles restées au Burundi, qu’il ne s’agissait que de manigances médiatiques voués à leur faire peur. La Justice burundaise enquête sur les méthodes crapuleuses et lâches qu’utilisent certains média privés Burundais et étrangers pour jouer avec et réveiller la phobie et la peur qu’ont connu les Barundi dans le passée https://burundi-agnews.org/genocide.htm.
L’Etat du Burundi, dans la guerre diplomatique et médiatique que lui ont déclaré la France et la Belgique ( French Media Network FMN et la Samantha Power US-Connection SPUC ), regrette l’utilisation de ces méthodes techniques lâches et criminelles de manipulations, qui jouent sur la psychologie des citoyens burundais et des citoyens spectateurs à travers le Monde. Ainsi ces journalistes étrangers, associés à certains journalistes locaux, utilisent des mots -pour réveiller l’inconscient collectif-, des mots qui répétés plusieurs fois, font peur et créent des liens entre le passée et l’actualité ( Ex. guerre, Hutu, Tutsi, Rwanda ou Interhamwe, imbonerakure etc).
Un autre exemple, cette insurrection dans 4 quartiers éparpillés dans 3 Communes de la province de Bujumbura ( le Burundi compte 119 communes et 18 provinces ) est rendu aux citoyens auditeurs du monde entier comme une situation de guerre au Burundi. Ce qui est faux dans la réalité. Les images que les média internationaux ( et certains média locaux privés) ont véhiculé sur l’insurrection des 4 quartiers de Bujumbura, où de jeunes drogués violents, brûlés ou violentés des citoyens accusés d’être membre du parti CNDD-FDD , ont réveillé les phobies des fameuses Villes Mortes entre fin 1993 et début 1994. Pendant les Villes Mortes ( https://burundi-agnews.org/genocide.htm.), les jeunes Barundi Hutu de la capitale étaient épurés ethniquement par les jeunes Hima burundais de ces 4 mêmes quartiers dont on parle aujourd’hui. A l’époque, l’armée, la gendarmerie, la police et les services de renseignement burundais étaient aux côtés des jeunes Hima et complices de l’épuration ethnique. Ainsi aujourd’hui, ces images ont réveillé une anxiosité, pas encore soignée, enfuie chez les victimes dont certains ont de suite décider de plier bagage avec leur famille pour s’exiler dans un pays voisin ( ex en RDC Congo).
Tout cela pour susciter la peur et une mobilisation internationale sur le Burundi et empêcher la tenue des élections, alors qu’il ne s’agit que d’une Rumeur Globale RG. Certains Barundi qui s’étaient précipité au Rwanda, en Tanzanie et en RDC Congo commencent à le découvrir …
Les autorités judiciaires du Burundi comptent partager cette enquête avec la Cour Pénale Internationale CPI de la Haye. Il faut qu’il y ait un cas de jurisprudence sur ce type de crime …
Noyer un pays dans un mensonge médiatique utilisant des méthodes techniques dangereuses de communication (Rumeurs et réveil de Phobies), en se cachant derrière la liberté d’expression et d’informer, est- il un crime punissable par la loi ? Remuer crapuleusement le couteau dans la plaie d’une victime de génocide est-il un crime ?
DAM, NY, AGNEWS le lundi 11 mai 2015.