A Gitega, ce mardi 11 octobre 2016, la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa (en itinérance à Gitega) a mis fin des débats, concernant l’affaire de l’assassinat de Feu le lieutenant général Adolphe Nshimirimana survenu le dimanche 2 août 2015 vers 8h30 du matin.
5 militaires et 3 policiers ont comparu accusés de l’assassinat du Général Burundais. Ces derniers ont nié en bloc l’accusation de planification et d’exécution de l’attaque contre l’ancien chef du Service Nationale de Renseignement (SNR) Burundais. Leurs avocats ont demandé à ce que ces derniers puissent être relaxés. Quant au parquet, il a requis à l’encontre de ces 8 prévenus la peine de prison à perpétuité. Avec comme preuves, le ministère public a évoqué 2 réunions de planification dont une à Buyenzi (Bujumbura) et une autre au quartier INSS à Rohero (Bujumbura).
Au Burundi, la sentence de ce procès ( la Mise en délibéré du dossier ) qui durent depuis 1 an est attendue d’ici les 30 jours à venir. Le dimanche 2 août 2015 au matin, une roquette était tirée sur le véhicule de Feu le lieutenant général Adolphe Nshimirimana. Puis, au sol, des tirs de mitrailleuses, s’en suivirent pour achever l’officier Burundais, véritable Héros des Barundi … Selon l’accusation, ce sont ces officiers burundais du réseau militaire de l’ancien Dictateur Hima Pierre Buyoya qui ont coordonné cette attaque assassinat depuis KIGALI. Au première heure de l’attaque ont parlé même de l’utilisation d’un drone militaire américain, concernant la roquette lancée sur le véhicule blindé du Général Burundais …
DAM, NY, AGNEWS, le mardi 11 octobre 2016