{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 28 juillet 2010 – Après l’assassinat crapuleux de toute une famille de la colline Mena, parce qu’elle votait CNDD/FDD dans la soirée du 29 juin 2010, le vendredi 8 juillet 2010 il y a récidive… Deux citoyens barundi, proche du CNDD/FDD, du quartier Ruziba située dans la commune Kanyosha sont assassinés par des individus pendant la nuit. Les assassins sont reconnus et repérés. Les forces de sécurités se mobilisent et les pourchassent … Des radios “proches de l’opposition” exagèrent les faits et diffusent des informations non vérifiées sur ce qui se passe, faisant état d’une intervention aérienne qui aurait effectué des bombardements faisant des morts au sein de la population civile.. Par ailleurs, les habitants de Kanyocha témoignent. Voici ce qu’un habitant révèle : ” Si il y a eu un massacre commis par l’armée contre la population, il y aurait eu des morts et de nombreuses cérémonies de deuil chez nous ! Il n’y a pas eu de phénomènes sociaux du genre …” . Dès l’après-midi du Dimanche 11 Juillet 2010, la rumeur circule dans Bujumbura … L’Hon. Nyangoma s’exprimant sur l’évènement de RUZIBA, après avoir dit -au nom de l’ADC- : “L’ADC-IKIBIRI condamne énergiquement le Gouvernement du Burundi qui vient de se rendre coupable de massacres perpétrés contre sa propre population ; en effet, ces massacres constituent un crime contre l’humanité et à certains égards, ressemblent à un acte de génocide, puisque délibérément ciblés sur une partie de la population qui est accusée de ne pas soutenir le parti au pouvoir.” Seulement le Ministre de la défense ne se laisse pas faire, Germain Niyoyankana décide d’assigner Nyangoma en justice pour les propos gratuits et insultants de cet ex-Ministre.
Le Ministre Niyoyankana lui demande entre autres si il y a eu un massacre contre la population burundaise ou « acte de génocide » que Nyangoma vienne montrer ces nombreux morts ou leurs familles devant la Justice burundaise. La population burundaise, et la communauté internationale, doivent savoir la vérité.
Selon un habitant de Bujumbura, voisin à l’Hon.Nyangoma : « – Depuis quelques mois, des acteurs politiques ou de la société civile s’amusent à insulter l’Etat du Burundi en la ridiculisant. Nyangoma n’a pas eu de chance, il est tombé sur Nyonyakana. L’Hon.Nyangoma n’a plus d’argent pour s’expliquer devant la Justice burundaise. Sachant qu’il va perdre car il a menti. Il fuit. C’est comme pour les Communales, lui et ses amis ont dit qu’il y avait eu des fraudes massives. Jusqu’ici ils n’ont jamais pu prouver leurs dires. Et face à eux, des observateurs nationaux, et internationaux ! »
Le voisin de l’Hon. Nyangoma à Bujumbura, membre du FNL, poursuit : « Moi, je connais bien Nyangoma … Son cas est des plus préoccupants, déjà du vivant de feu le Président Ndadaye, Nyangoma avait mal vécu son éviction par le FRODEBU comme candidat à la haute magistrature ; cet épisode lui est toujours resté en travers de la gorge, il a adopté la même attitude après les élections de 2005, il n’est pas étonnant qu’il ait adopté la même attitude en 2010 en niant la probité des élections en cours et il le fera toujours tant que le bon Dieu lui prêtera vie…. Par ailleurs son ADC a trompé les Barundi. Beaucoup de jeunes qui auraient pu être Députés, Sénateurs, ou Conseillés Communaux sont désormais au chômage, et ce pour cinq ans. L’ADC Ikibiri est en réalité un ensemble d’antidémocrates, constitué d’hommes et de femmes ayant perdu le restant de popularité dont ils jouissaient encore avec ce processus électoral 2010. Tenez, ces aventuriers disent qu’ils veulent œuvrer mordicus pour la démocratie et pourtant ils ont tous violé les statuts de leurs partis respectifs car aucun de ces partis n’a organisé un congrès des militants pour entériner les décisions les engageant dans cet ensemble d’Association de Desperados Cupides (ADC). Comment peuvent-ils œuvrer pour la démocratie quand eux-mêmes ils ne respectent pas la démocratie interne de leurs partis respectifs ? Ils sont plutôt entrain de se préparer pour plonger à nouveau le Burundi dans la violence. Mais ils n’y arriveront pas. »