A Bujumbura, commune Mukaza, ce lundi 10 octobre 2016, le Tribunal de Grande Instance TGI de Mukaza a confirmé, selon la défense, la détention préventive des militaires et policiers ( sous-officiers et des hommes de troupe ) écroués à Ngozi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ( Dossier : RNP181 /NLS. 3 infractions : atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat (ASIE); participation à des bandes armées (PBA); et détention illégale d’armes ).
Selon le Code pénal burundais, ils risquent la perpétuité et la défense dispose de 48 heures ( 2 jours, soit jusqu’à mercredi 12 octobre 2016 ) pour interjeter appel à compter du jour de la signification du jugement.
Au Burundi, ces 18 policiers et militaires [ 1. Albet Kitaburaza (Adjudant-Major); 2. Anicet Bigirimana (BPC2); 3. Thadée Gahungu (Adjudant); 4. Ferdinand Masabo (Adjudant); 5. Innocent Girukwigomba (BPP1); 6. Claver Ndayizeye (OPP1); 7. Hérménegilde Ngiriyabandi (Adjudant); 8. François Ngendakumana (Adjudant); 9. Célestin Nsabimana (Caporal-chef); 10. Pascal Nshimirimana (Caporal-chef); 11. Eric Manirakiza (APC); 12. Révérien Mayoya (APC); 13. Félix Nyandwi (APC)
14. Basile Ndikuriyo (APC); 15. Christophe Ciza (APN); 16. Pontien Ndayikunda (APN); 17. Adronis Nduwayo (Adjudant); et 18. Jean de Dieu Nduwumwami (Adjudant) ] arrêtés à partir du mercredi 14 septembre 2016 et placés sous mandat d’arrêt le jeudi 22 septembre 2016, étaient comparus en chambre de Conseil une 1ère fois le mercredi 5 octobre 2016 pour participation à des bandes armées et détention illégale d’armes.
En 2015, le réseau militaire de l’ancien dictateur HIMA Pierre BUYOYA avait pris le leadership lors du Coup d’Etat militaire raté du mercredi 13 mai 2015, pour le compte d’une Révolution de Couleur ( Tentative de changement de régime ) organisée avec les USA, la France, la Belgique, et le Rwanda. Actuellement ce même groupe de pays poursuit une Guerre Humanitaire contre le Burundi.
DAM, NY, AGNEWS, le lundi 10 octobre 2016