INSTITUTION, POLITIQUE, JUSTICE – La grâce présidentielle 2018 de quelques 2.000 prisonniers est en cours d’exécution.
A Bujumbura, ce vendredi 26 janvier 2018, Mme Kanyana Aimée Laurentine, Ministre burundaise de la Justice, a annoncé être occupé à faire appliquer la mesure de grâce présidentielle accordée lors du message à la nation 2018 à quelques 2.000 prisonniers, catégorisés comme non risqués pour la sécurité nationale.
Une réunion de la commission chargée d’identifier ces quelques 2.000 prisonniers graciés a déjà eu lieu avec les directeurs de différentes prisons du pays et les différents chefs de service de la direction générale chargée des affaires pénitentiaires.
Au Burundi, la fonction de MINISTRE participe à la gestion du pays, ainsi LA ou LE MINISTRE fait parti de la CORPORATION DES GESTIONNAIRES BARUNDI, appelés TUTSI ou BATUTSI. Le job des MINISTRES, comme Mme Kanyana, consiste à gérer le pays de manière -JUSTE- au regard de la LOI, émise par les législateurs BARUNDI, issues de la CORPORATION DES RÉGULATEURS OU SAVANTS-CHERCHEURS BARUNDI , appelée ABAPFUMU, dont les BATWA ou TWA sont membres.
Le Burundi a libéré de ses prisons , notamment par la grâce présidentielle, se référant à l’article 113 de la Constitution, accordant la grâce à 5 catégories de prisonniers : : 3461 personnes en 2015; 6136 en 2016; et 2247 en 2017. Cette mesure humanitaire a pour but d’alléger aussi les conditions de vie des prisonniers et désengorger les prisons burundaises. En mars 2017, les prisons du Burundi hébergeaient quelques 7689 prisonniers. Avec cette grâce, la population carcérale burundaise sera aux alentours de 5000 individus.
En Afrique, dès 2.700 avant notre ère, les textes des pyramides, notamment -Le livre de la Résurrection ou Bible des Noirs – (1), relève le fondement de la Justice africaine. Ce livre rappelle les 42 commandements qui permettent à l’individu africain d’être – Juste, Vrai, et vivre – en harmonie (2).
Par exemple, avec cette grâce présidentielle, les assassins ne sont pas concernés … Il est interdit de tuer car c’est un grand péché. Chez l’Africain, en particulier le Bantou, l’être Humain est perçu comme un être à double dimension. Il porte à la fois 1/ sa personne mais aussi 2/ ses ancêtres sur lui, tout cela en un seul individu -UMUNTU / ABANTOU-. Ainsi si vous tuez un individu, vous avez tué la personne mais ses ancêtres demeurent et vont vous hanter perpétuellement.
(1) OBENGA Théophile, Egyptologue africain. Les occidentaux appellent ce texte – Les livres des morts –
(2) Les 42 commandements de la Maat, qui donneront aussi, résumés, les 10 commandements de Moïse, dans la Thora, la Bible, et le Coran.
DAM, NY, AGNEWS, https://burundi-agnews.org, le lundi 29 janvier 2018