La Justice burundaise en colère contre des politiciens burundais qui trompent des jeunes burundais en les enrôlant dans des rebellions
A Bujumbura, ce vendredi 9 Janvier 2015, le Gouvernement du Burundi a félicité les Forces de Défense Nationale FDN et la Police Nationale Burundaise PNB pour le courage, la bravoure et le professionnalisme dont elles avaient fait preuve en neutralisant en très peu de temps une rébellion qui avait tenté venir s’implanter à Cibitoke au Burundi le mardi 30 décembre 2014.
Les forces de sécurité burundaise avaient pu limiter un maximum les dégâts en vies humaines parmi la population civile. 9 jeunes rebelles ont été appréhendés. Ce qui a fort frappé les militaires Barundi était surtout la jeunesse de ces prisonniers. Il s’agissait de jeunes adolescents burundais qui avaient certainement été embobinés et à qui il avait été appris à tuer et à terroriser …
Honteux de leur action, les responsables de cette rébellion n’avaient pas voulu endosser cette attaque. Mais, les services de renseignement du Burundi avait un œil ouvert sur les agissements de certaines personnalités politiques burundaises dont une avait déjà été cité dans ce genre d’affaire sordide et lâche.
Il faut savoir que l’armée burundaise a tué près de 100 rebelles, et dont parmi ces derniers de nombreux jeunes burundais. Cela a ému les Barundi lors de l’exposition de 9 jeunes prisonniers rebelles ( voir Fig. 1)
Lors du début d’enquête sur cette rébellion, le modus operandi était déjà connu pour les enquêteurs. Pendant la semaine du lundi 22 septembre au dimanche 28 septembre 2014, 5 jeunes burundais avaient été arrêtés par la Police Nationale Burundaise (PNB) en cette même province de Cibitoke, frontalière à la RDC Congo et au Rwanda [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=14821 ]. Ces jeunes ( parmi lesquels de jeunes « Kadogo » ) disaient s’être retrouvés en RDC Congo parce que M. Sinduhije Alexis leur avait promis qu’ils allaient gagner de l’argent. Arrivée sur place, ils ont vite déchanté. Ils apprenaient dès lors qu’ils étaient en RDC pour être enrôlés contre leur gré dans un mouvement armé de l’ADC IKIBIRI (groupuscule violent burundais dont fait parti le MSD ), au côté d’une milice Banuamulenge ( M23 ?), qui, ensemble, disaient vouloir renverser le régime démocratique du Burundi. Écoutez ces jeunes du MSD raconter leur histoire : http://www.youtube.com/watch?v=YdLO4ZxEEi8&feature=share
Pendant l’année 2011, ces politiciens lâches avaient tenté de faire régner la terreur dans le pays via leurs média privés en créant ce que l’on appelait – les rebellions virtuelles [ https://burundi-agnews.org/le-politique/societe-civile/?p=1727 ]- car elles n’existaient qu’ à travers les média et non dans la réalité.
Ce n’est qu’en fin 2011, d’abord avec en septembre 2011 – le massacre de Gatumba [ https://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=9874 ] – et puis en novembre 2011 la tentative raté de l’attaque de Ruyigi – http://www.gahuza.com/component/content/article/53-derniere-nouvelles/1597-burundi–une-nouvelle-rebellion-se-declare-dans-lest-du-pays.html# -. 2 Réseaux avaient été appréhendés : celui du FNL Rwassa et celui de l’UPD – MSD ( avec l’Affaire Ruvakuki qui suivra ) . Tous deux des mouvances de l’ADC Ikibiri. 3 militants du CNDD-FDD ont été tués lundi 5 janvier 2015 à Ruyigi [ http://www.lepoint.fr/monde/burundi-trois-militants-du-parti-au-pouvoir-assassines-06-01-2015-1894287_24.php ] par un pseudo commando de 5 personnes. La Police Burundaise a tout de suite su qu’il s’agissait du réseau dormant de 2011… Ils ont tout de suite fuit vers la Tanzanie …
Suite à cette attaque du 30 décembre 2014 au Burundi, le procureur de la république ne devrait pas tarder à lancer des poursuites judiciaires contre les responsables politiques de – ce mouvement interdit- ADC IKIBIRI ( force négative régionale )- qui recrute lâchement de jeunes adolescents burundais issus de milieux pauvres et les envoie à une mort certaine pour satisfaire leurs ambitions personnelles. Un mandat d’arrêt international est déjà en cours pour M. Sinduhije Alexis. D’autres devraient suivre …
Aux pays occidentaux ( la Belgique et la France) qui les protègent et souhaitent les voir se présenter aux prochaines élections démocratiques de 2015 au Burundi, les voilà prévenus sur les pratiques de leurs dauphins.
La Cour Pénale Internationale CPI a déjà condamné des chefs de milices congolais qui avaient procédé à ce genre de pratique, en tant que forces négatives dans le KIVU et en ITURI.
DAM, NY, AGNEWS, le samedi 10 janvier 2015