A Bujumbura, vendredi 4 novembre 2016, M. Jean-Baptiste Baribonekeza, président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH – http://cnidh.bi ), a animé une conférence de presse pour exposer sa lecture de la situation actuelle sur les droits de l’homme au Burundi.
M. Baribonekeza a répondu à 2 questions de journalistes concernant la dernière déclaration de notre sœur Mme Fatou Bensouda, Procureur de la CPI , en voyage au Canada, concernant le lancement de l’examen préliminaire d’avril 2016 au Burundi et le cas du journaliste burundais Jean Bigirimana qui a disparu :
A/ La CNIDH, aux regards de ses rapports 2015 et 2016 sur la situation des Droits de l’Homme au Burundi, trouve qu’il n’y a pas d’éléments suffisants pour justifier l’intervention de la Cour Pénal Internationale CPI au Burundi. L’examen préliminaire lancé en avril 2016 au Burundi n’était pas justifié ;
et B/ Concernant la disparition du journaliste Jean Bigirimana, des enquêtes ont été menées, avec comme témoin la CNIDH, mais qu’ils n’ont pas pu le retrouver. Un dossier judiciaire a été ouvert.
Au Burundi, les rumeurs de la rue penchent plus pour une disparition du journaliste Jean Bigirimana au Rwanda, pays qui participe à la Guerre Humanitaire menée par les occidentaux contre les Barundi, notamment en gardant prisonniers des dizaines de milliers de réfugies burundais en connivence avec des fonctionnaires occidentaux au sein du HCR de l’ONU …
Voici sa déclaration du vendredi 4 novembre 2016 de la CNIDH dans son entièreté : [ https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/11/Declaration_cnidh_burundi_du_04112016-Fr.pdf ou https://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/11/Declaration_cnidh_burundi_du_04112016Kir.pdf ]
La CNIDH revient :
1/ sur le détérioration de la coopération entre les Nation-Unis et le Burundi, notamment à cause de l’instrumentalisation politique de certaines institutions onusiennes et de certains fonctionnaires onusiens, qui participent à la Guerre Humanitaire contre le Burundi, organisée par les USA et l’Union Européenne, suite à une Révolution Colorée ( Tentative de Changement de Régime ) ratée en 2015;
2/ sur l’approche du Gouvernement du Burundi, vis à vis de l’ONU, qui garde toujours le dialogue ouvert;
3/ sur le retrait du Burundi de la Cour Pénal Internationale CPI, devenue aujourd’hui un instrument de Guerres Humanitaires menées par l’Occident contre l’Afrique ;
4/ sur le bon climat actuel au niveau sécuritaire et au niveau des Droits de l’Homme au Burundi ;
5/ sur la radiation et la suspension de 10 organisations de la société civile burundaise qui travaillent avec les ennemis du Burundi – des forces exogènes – dans la Guerre Humanitaire menée par l’occident contre les BARUNDI.
Au Burundi, la CNIDH est l’institution référence concernant les Droits de l’Homme. Elle sort un rapport sur les Droits de l’Homme tous les semestres et annuellement, dont elle fait part au Parlement burundais.
DAM, NY,AGNEWS, le lundi 7 novembre 2016